Fin de la convertibilité dollar-or : tout comprendre à une décision économique majeure (Lefigaro.fr)

5 of 5 (5 Votes)

Ou comment il y a 50 ans les Américains sont rentrés en mode 'cheat code', et comme les gens n'ont toujours rien compris, ils pensent se battre à 'armes égales' dans la mondialisation, haha, alors que ça continue, et que les QE et les planches à billets continueront, et les bulles d'actifs virtuels continuront d'enfler, jusqu'à ce que le dollar perde totalement toute sa valeur ou qu'elles n'explosent en cascade, parce qu'ils n'ont plus le choix....

Comprenez, ils ont mis le doigt dans l'engrenage et c'est fini (et nous aussi), car les banques centrales sont maintenant otages des marchés financiers.

Vous visualisez une partie de Monopoly ? Si un des joueurs à un accès illimité à la banque, vous voyez ce que cela donne à long terme ?

Et bien là c'est exactement pareil, comment vous croyez qu'ils mettent 700 milliards par an dans leur armée pour dominer la planète et s'en approprier les ressources ?

LE SEUL QUI AIT DÉNONCÉ CES PLANCHES A BILLETS AMERICAINES C'EST CHARLES DE GAULLE IL Y A 50 ANS ET PERSONNE NE L'A ÉCOUTÉ.

Depuis nous vivons sous domination américaine.

Et 50 ans plus tard, le dollar est toujours accepté partout comme si il était toujours adossé sur de l'or, et reste la monnaie de réserve mondiale ainsi que de facto la monnaie des États-Unis. (et gare à celui qui veux s'en affranchir....)

Et regardez le tableau maintenant, je vous jure c'est pathétique, et le pire c'est que tout le monde est informé, mais très peu de gens expliquent la vérité, tellement ils sont courageux et responsables.

    « Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème... ».

John Bowden Connally

« Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique. »

   Marshall McLuhan

Après moi je ne suis qu'un blogueur..., c'est le fruit de mes recherches et déductions personnelles que je vous partage (Informations complémentaires)

Amitiés,

f.

Nixon 15 Aout 2021
L'ancien président américain, Richard Nixon, en 1974. WHITE HOUSE / AFP

Le 15 août 1971, en découplant le dollar du métal jaune, le président américain mettait fin à un système monétaire international devenu inadapté. Décryptage.

Le dimanche 15 août 1971, le président des États-Unis annonce la fin de la convertibilité du dollar en or. L'une des décisions les plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle pour le système monétaire international, dont les effets perdurent aujourd'hui. Explications.

Qu'est-ce que décide Richard Nixon le 15 août 1971 ?

Ce jour-là, le président des États-Unis Richard Nixon annonce avoir suspendu, temporairement et pour une durée indéfinie, une clause des accords de Brettons Woods, signés en 1944. Celle-ci garantissait que toute banque centrale d'un pays autre que les États-Unis est en droit d'obtenir la conversion en or des dollars qu'elle possède à un taux fixe de 35 dollars l'once d'or. Le locataire de la Maison-Blanche met ainsi fin à ce taux fixe.

  • Pourquoi le dollar était-il arrimé à l'or ?

Le but des accords de Bretton Woods était de mettre en place un système monétaire et financier suffisamment stable pour permettre aux économies laissées exsangues par la Seconde Guerre mondiale de se reconstruire. Afin de faciliter les échanges commerciaux internationaux, les gouvernements cherchaient à assurer la stabilité des taux de change entre les devises nationales. L'hégémonie de la monnaie de la première puissance mondiale est consacrée. Seul le dollar sera convertible en or. Les taux de change des autres devises, fixes, sont déterminés par rapport au billet vert.

Pour que le dollar représente le poids réel de l'économie américaine dans l'économie mondiale, il fallait le fixer par rapport à l'or. Sinon, les Américains auraient été libres de créer autant de dollars qu'ils le souhaitaient sans que celui-ci ne perde de valeur face aux autres monnaies. C'est le taux de 35 dollars l'once d'or qui fut choisi.

  • Pourquoi Nixon décide de mettre fin à cette parité fixe ?

Pour que les États-Unis soient en mesure de répondre à toute demande de conversion de dollars en or, il fallait que la quantité de métal jaune qu'ils possédaient ne diminue pas par rapport à la quantité de dollars détenus par les banques centrales des autres pays. Mais, engagés dans la guerre du Vietnam et dans la course à l'espace, les Américains ont accru leurs importations à un rythme tel qu'assurer la parité de 35 dollars l'once était devenu impossible.

La fin du système de Bretton Woods était inévitable. À l’époque à laquelle ce système a été conçu, le monde ne comptait que 2 milliards d'habitants et les réserves mondiales d'or étaient suffisantes au regard du volume des échanges qui avaient lieu alors. Au fur et à mesure que la population mondiale augmentait et que le commerce international prenait de l'ampleur, la quantité d'or, dont la production est très limitée, devenait insuffisante pour maintenir la parité à 35 dollars l'once.

Certains avaient prédit la fin du système dès les années 60. L'économiste Robert Triffin avait ainsi souligné que, pour qu'une monnaie joue le rôle de devise internationale, il fallait que la puissance émettrice en crée suffisamment, au risque de faire perdre confiance en celle-ci. Si bien qu'une monnaie ne peut jouer longtemps le rôle de devise mondiale dans un système de taux de changes fixes.

  • En quoi cette décision a-t-elle bouleversé le système monétaire international ?

À la suite de la décision de Nixon, les états signent en 1976 les accords de la Jamaïque qui entérinent un régime de taux de change flottants. Les taux de change ne sont plus fixes mais sont libres de fluctuer selon les mouvements de l'offre et de la demande sur les marchés de changes.

Le principal désavantage de ce système est précisément celui que les gouvernements qui s'étaient rendus à Bretton Woods voulaient éviter. Les cours de change enregistrent une volatilité plus grande en régime flottant, avec des impacts potentiellement importants sur les entreprises et le commerce international.

En revanche il présente l'intérêt que les banques centrales n'ont pas besoin de détenir de grandes quantités de réserves de devises ou d'or pour équilibrer le taux de change. Ces ressources peuvent à la place être utilisées pour aider l'économie durant les chocs. Par exemple, depuis le début de la crise sanitaire, les banques centrales ont pu injecter des milliards dans les économies pour les soutenir, ce qu'elles n'auraient pu faire dans un régime de change fixe.

  • Quelles sont les conséquences pour la valeur de l'or ?

Depuis le 15 août 1971, la valeur de l'or a fortement augmenté. Si son «prix» pour les Banques centrales était fixé à 35 dollars l'once, sur le marché, il se négociait autour de 40 dollars. Il a été depuis propulsé jusqu'à plus de 2000 dollars en 2020. Cela pourrait contribuer à soutenir l'idée que l'or est bien la valeur refuge en cas d'inflation. Pour Samy Chaar, économiste en chef à la banque Lombard Odier, « l'or serait une valeur refuge si on avait 5 à 10% d'inflation persistante. Mais une telle inflation n'a pas été vue depuis les années 70 ». Et si le renchérissement du métal jaune, en cinquante ans est spectaculaire, l'indice S&P500 de la Bourse de New York a progressé davantage encore sur ce demi-siècle.

  • Est-ce que le développement des cryptomonnaies et du yuan chinois pourrait provoquer un tournant pour le dollar aussi important qu'il y a 50 ans ?

Alors que la technologie est là depuis maintenant cinq ans déjà, les cryptomonnaies ne représentent qu'une infime partie des échanges dans le monde. Il leur sera difficile de gagner des parts dans les transactions mondiales. Car la Chine ne leur laissera aucune place. La monnaie de la deuxième puissance économique mondiale ne pèse aujourd'hui que pour 2% des échanges, une anomalie que Pékin n'entend pas laisser durer longtemps. Mais si la montée du yuan n'est pas à sous-estimer, « penser qu'il pourrait supplanter demain le dollar est témoigner d'une méconnaissance des forces en présence », selon Samy Chaar.

 

Source : Lefigaro.fr

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Les Bilderberg
 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s