Exclusif : les « vrais » restos auront leur label

Eh bien, ce n'est pas trop tôt... Maintenant aux gens de faire leur choix... Mais au moins ils le feront en toute connaissance de cause... (informations complémentaires).

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Paris (IIIe), hier. Pour Françoise et Jean-Philippe Goubert, qui gèrent le Royal-Turenne, ce label « serait
une vraie reconnaissance » pour « ceux qui font de vrais efforts : le frais, c’est un travail énorme, du
personnel bien payé ». | (LP/Philippe Lavieille.)

Les restaurateurs vont devoir signaler à leurs clients les produits frais cuisinés sur place.

Comment distinguer les « vrais » restaurants de ceux où l’on se contente de servir des produits surgelés passés au micro-ondes? Pour les consommateurs, c’est aujourd’hui mission impossible. Afin de rectifier cette anomalie, la ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Sylvia Pinel, qui rencontre ce matin à Bercy les professionnels de l’hôtellerie-restauration, va donc, selon nos informations, instaurer un label « fait maison ».

Sur les cartes, un logo signalera aux clients les produits frais cuisinés sur place.

S’inscrivant dans le plan de dix mesures en faveur de la restauration défendu par Sylvia Pinel, ce nouveau label fera l’objet d’un amendement gouvernemental au projet de loi Hamon sur la , examiné à partir de ce soir par les députés.

Mettre de l’ordre, sans contraindre les restaurateurs

Un texte qui avait été préparé dans la foulée du scandale sur les lasagnes à la viande de cheval. « En restaurant la confiance des consommateurs, ce label a pour but de soutenir la restauration de qualité », indique-t-on dans l’entourage de Sylvia Pinel. Le reprend l’idée défendue par plusieurs parlementaires. « Il faut aller vers plus de transparence en obligeant les restaurateurs à indiquer sur les cartes des menus si les plats sont oui ou non faits à partir de produits industriels. Cela favoriserait l’emploi puisque le nombre de salariés dépend directement dans les restaurants du pourcentage de produits frais cuisinés sur place », plaide ainsi Thomas Thévenoud, député de Saône-et-Loire, auteur d’un amendement sur le sujet.

Sans aller jusqu’à contraindre les restaurateurs, le gouvernement entend mettre un peu d’ordre dans les assiettes. Selon une enquête du Synhorcat, syndicat minoritaire qui regroupe les professionnels indépendants, 31% des établissements déclareraient utiliser des produits industriels mais le pourcentage grimpe en flèche dès que l’on a affaire à des chaînes, des franchisés et des enseignes de restauration rapide. Là, le « fait maison » ne fait pas recette.

 

Source : Leparisien.fr

Informations complémentaires :


Restauration française un pavé dans l'assiette par tchels0o

 


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