93% des cours d’eau français contaminés par les pesticides

J'en profite pour vous rappeler que leur nocivité a été prouvée récemment, et que l'on avait vu à l'occasion que plus de 1000 substances actives ont été mises sur le marché ces 60 dernières années en France. Du reste, c'est le premier utilisateur européen de produits « phytosanitaires », avec plus de 300 substances qui sont actuellement commercialisées. 90 % des 60.000 tonnes de pesticides pulvérisées chaque année sont utilisées par le secteur agricole. Alors que le plan Écophyto, lancé en 2008, affichait une ambition de réduction de 50% des pesticides en 10 ans, les volumes consommés ont augmenté entre 2009 et 2011 !

Et s’il n’y avait que les pesticides… 

De plus, justement, cette eau nous est amenée dans de beaux tuyaux en PVC toxique... tous neufs... : (

Alors, vous comprendrez l’urgence de faire en plus de l’exploitation de gaz et d'huiles de schiste

Franchement je m'interroge sur la finalité de ces politiques... : (

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Pour le Commissariat général au Développement durable, la contamination par les pesticides est « quasi généralisée ». Dans 35 % des cas, l’eau est même jugée « impropre à la consommation humaine ».

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Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières,
maraîchères ou viticoles. - SoeS

La contamination par les pesticides des cours d’eau en France est « quasi généralisée », les grandes régions agricoles ou viticoles du bassin parisien, du nord et du sud-ouest étant les plus touchées, indique le Commissariat général au Développement durable. « La contamination des cours d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer », écrit le Commissariat dans une note « indicateurs et indices » datée du 22 juillet et consultable sur le site du ministère de l’Ecologie .

Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin parisien, le Sud-Ouest, l’amont du Rhône et la Martinique. « Seuls 7% des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensives », soit le quart sud-est de la France et l’Auvergne, écrit le Commissariat.

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Soes

En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques (découpage géographique par bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l’eau est jugée « impropre à la consommation humaine ». En Outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil.

Plus de 20 pesticides différents

Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l’eau est « impropre à la fabrication d’eau potable ». Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.

Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d’eau, et en 2011, quatre de l’ensemble des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgrammes, notamment la nappe de Beauce (région parisienne) ou dans le Vaucluse.

En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, « le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre », écrit le Commissariat général au Développement durable. La situation est bien moins bonne en Outre-mer et notamment en Martinique où 70% des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.

 

Source : Lesechos.fr avec Afp

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