Le FMI veut que les contribuables garantissent les prêts octroyés aux entreprises...

Une grosse nouvelle, relayée par ..., aussi je sors de mon week end pour vous la passer. Les banques ont déjà 2x400 milliards de ligne de crédit à 0,5% auprès de la BCE, qu'elles peuvent rétrocéder aux entreprises, au taux qu'elles désirent. Mais en PLUS, ils veulent que NOUS garantissions les crédits émis par les banques vers les PME. C’est nickel pour la banque, comme ça AUCUN risque de défaut, si l’entreprise ne peut pas payer ses traites. Ce sont l’État, les contribuables (pas les exilés fiscaux, hein !...) que l’on viendra chercher pour les honorer. Par contre, je ne pense pas qu’ils partagent les intérêts avec nous… : )

Du reste, je me permets de vous rappeler que Dixit Thierry Lepaon, l'État a déjà donné sous formes diverses +/- 200.000.000.000 d'€uros (200 milliards !) à destination des entreprises, plus l'accord pour l'emploi, et plus récemment le CICE, et le pacte de responsabilité !  et pour quels résultats ? (informations complémentaires).

Alors, écoutez-moi, je ne sais plus quoi dire... Enfin, peut-être que si on vous pille directement votre compte en banque, vous allez enfin vous bouger...

Ah oui, au fait, pour terminer, la BCE vous croyez que c'est quoi ? Le père Noël ? Elle représente tous les pays membres. C'est-à-dire que, s'il faut payer une dette et que la BCE ne le peut pas (ou plus), ce sont ces pays qui seront mis à contribution. Or elle a émis maintenant près de 3.000.000.000.000 (3000 milliards d'€uros). Et vous savez quoi ?, elle a SEULEMENT 69 millards de fonds propres pour couvrir tout cela (ce qui fait un effet de levier de ... 43.478.260.869,56 !). Alors, à votre avis, concrètement, quand il va falloir PAYER la dette émise, pas avec du vent ou de la monnaie scripturale, hein !...

QUI VA PAYER.... ????

Et sachez que je ne vous donne pas la version pessimiste, je vous laisse la trouver....

Amitiés, ; )

f.

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Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.

Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit est trop risqué.

Dans son Rapport sur ​​la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en position de fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l'économie. Dans la zone euro, cela est même vrai pour les banques qui détiennent près de 70% des actifs bancaires.

Ce sont surtout les PME qui manquent d’accès au crédit, car les grandes entreprises ont la possibilité de se refinancer sur le marché obligataire, et elles ont de ce fait bénéficié du tsunami de liquidités avec lequel les banques centrales ont inondé les marchés. Or, les petites entreprises représentent 99,8% de l'économie européenne, et elles ont désespérément besoin de fonds pour investir et recruter des employés, et stimuler ainsi l'économie.

Selon les économistes du FMI, ce problème est particulièrement vrai dans la zone euro :

Alors qu’aux États-Unis, on constate une réelle amélioration dans le domaine des prêts consentis par les banques, « la croissance de l'offre de crédit réelle demeure en deçà de la moyenne qui a été enregistrée au cours des crises bancaires précédentes dans la zone euro et le Royaume-Uni ».

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Cette inquiétude est aussi ce qui a motivé la BCE à présenter un plan de rachat d’actifs du secteur privé aux banques européennes, pour fournir des liquidités à ces dernières et leur permettre ainsi d’augmenter leur offre de prêt à l’égard des entreprises. Cependant, le FMI propose qu’en plus de cela, les gouvernements cautionnent directement ou indirectement les prêts ainsi octroyés. (Page 31).

Le FMI veut que les banques prêtent de l'argent aux personnes et aux entreprises, plutôt que d'acheter des obligations et des actions, avec l'argent que les banques centrales leur distribuent.

Toutefois, cette pénurie de crédit s’observe surtout dans les pays les plus touchés par la crise de l’euro, ceux où le chômage est le plus élevé, les taux de défaillance de crédit les plus forts, et là où les gouvernements ont le plus réduit leurs dépenses. Autrement dit, dans ces pays, l’environnement économique n’est guère favorable aux prêts, ce qui explique pourquoi les banques sont réticentes à consentir des prêts.

Dans les faits, le FMI demande donc aux gouvernements européens d’émettre des garanties sur le dos du contribuable pour contourner le problème de cette réticence des banques à prêter de l’argent dans les pays les plus vulnérables. On peut s’attendre à ce que cette nouvelle proposition ne réjouisse pas particulièrement les Allemands…

Les législateurs allemands se sont toujours battus pour que l’on évite de solliciter plus avant les contribuables allemands pour la survie de l’euro. Mais cette fois-ci, le message que leur envoie le FMI est clair : « Vous n’avez pas le choix. »

 

Source(s) : Express.be via Maître Confucius

Informations complémentaires :

 

 


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