En tout cas ils sont bien embêtés, car le souci c'est que même si la stratégie vient d'un footballeur et pas d'eux, elle n'en est pas moins radicale.
C'est pour cela que d'une voix commune, de Christine Lagarde à Besancenot, ils dénoncent tous cette manoeuvre digne de Frankenstein, et enfin à la portée du peuple. Le 'sabordage', de peur de voir définitivement s'écrouler le système qui les engraisse.
Ceci permet à ces banques de virtuellement bénéficier de la manne de millions de salaires tous les mois, et de les redistribuer avec ses moyens de paiements et produits financiers. Et de parallèlement faire des bénéfices monstres sur les marchés en s'appuyant sur ses 8 % de fonds acquis afin de faire spéculer des milliards basés sur du vent, That's all Folks...
Devinez où vous pouvez agir ?
Si vous aviez une paye au jour le jour vous n'auriez pas besoin de découvert à un taux usurier ? Tout est planifié pour vous faire cracher au bassinet.
Et même si vous êtes en découvert, rapatriez vos éventuelles épargnes CEL ou PEL et investissez-les en nourriture, Or ou Argent Physique ça sera toujours ça.
Et vous risquez d'avoir quelques délais, car même pour une petite somme, apparemment l'argent est plus difficile à retirer des marchés qu'attendu.
« Le système, c’est quoi ? Le pouvoir des banques, donc il peut être détruit. S’il y a 20 millions de gens qui retirent leur argent des banques, le système s’écroule ». L'appel d'Éric Cantona créé le buzz sur le net. Voici la nouvelle révolution 2.0, la « révolution.com » si l'on peut se permettre de plagier le groupe de rock français No one is innocent.
Pourtant, les partisans de la révolution ne partagent pas tous la vision de l'ancien joueur de Manchester United. Parmi eux, Jean-Luc Mélenchon. Le président du Parti de gauche hésite pourtant rarement à plonger dans le populisme. Mais pas cette fois. « Je ne sais pas si on gagnerait quelque chose à une faillite générale et instantanée du système, a déclaré vendredi Jean-Luc Mélenchon sur France Info. Je me représente la chose autrement, avec des élections, avec des programmes ». Selon lui, ce n’est pas « la bonne stratégie ».
Source : France Soir