Autriche - La banque Erste plonge après un « profit warning »

Bon, les histoires de banques, on sait toutes et tous qu’elles sont fragiles. Du reste, c’est bien pour cela qu’on leur prête autant d’attention… Car si l'une d'elle tombe, il y aura un effet domino, puis vraisemblablement une panique bancaire sur les liquidités, et c'est pour cela qu'il faut réagir en amont,…

D'ailleurs, tout les conseils que l’on peut vous donner sont en informations complémentaires.

Et justement, à titre de rappel, je vous mets sous chaque article des informations complémentaires, qui permettent de voir plus globalement ce qui est lié à l'article.

C'est à chaque fois pour moi beaucoup de boulot, mais ensuite les informations complémentaires pointent sur d'autres billets qui ont eux-mêmes des informations complémentaires sur le sujet. C'est une sorte de jeu de poupées russes, mais qui vous permettra petit à petit de bien connaître le sujet évoqué.

Amitiés,

F.

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Banque Erste à Vienne

VIENNE, 4 juillet (Reuters) - Le titre Erste Group Bank chutait de près de 14% en Bourse vendredi matin après un avertissement sur ses résultats, lié à l'augmentation du coût des risques associés à la Hongrie et à la Roumanie.

Vers 08h40 GMT, l'action perdait 13,90% à 20,07 euros, accusant la plus forte baisse de l'indice Stoxx 600 et tirant vers le bas le compartiment bancaire européen (-0,55%), qui subit un des reculs sectoriels les plus marqués.

D'autres banques présentes en Hongrie voient également leur titre reculer, comme Raiffeisen Bank International (-4,67%), un autre établissement autrichien, le groupe belge KBC (-1,62%) et les banques italiennes UniCredit (-1,49%) et Intesa Sanpaolo (-1,19%).

Jeudi, Erste Group a dit avoir augmenté de 700 millions d'euros son estimation du coûts des risques pour 2014, à 2,4 milliards, et ajouté que son résultat opérationnel serait inférieur à la prévision de quelque 3,1 milliards d'euros donnée fin avril, en raison "d'une baisse des performances d'exploitation en Roumanie et en Hongrie".

Le groupe, numéro trois de la banque en Europe centrale et orientale, a ajouté que, de ce fait, l'année 2014 devrait se solder par une perte nette comprise entre 1,4 et 1,6 milliard d'euros et par l'absence d'un versement de dividende.

Avant les annonces de jeudi, les analystes financiers avaient anticipé pour cette année un bénéfice net de quelque 570 millions d'euros - contre 61 millions en 2013 - et un dividende de 0,37 euro par action.

Erste Group, qui avait augmenté l'an dernier son capital de 660 millions d'euros pour rembourser des aides publiques et renforcer son bilan, a dit ne pas avoir besoin de faire appel au marché à ce stade.

SOUS-PERFORMANCE DES BANQUES PRÉSENTES EN EUROPE DE L'EST

S'agissant de la Hongrie, le groupe a évoqué l'impact d'une nouvelle loi prévoyant que les banques absorbent davantage de pertes contractées sur des prêts libellés en devises étrangères, devenus toxiques quand le forint s'est fortement déprécié.

En Roumanie, Erste a augmenté ses provisions pour tenir compte de la volonté de la banque centrale d'accélérer la diminution de créances douteuses dans le système bancaire dans l'anticipation du bilan de santé que va faire passer la Banque centrale européenne (BCE) aux établissements européens.

Les comptes d'Erste avaient plongé dans le rouge en 2011 à la suite, déjà, d'importantes dépréciations passées sur ses activités hongroises et roumaines.

L'Europe centrale et orientale a permis aux banques occidentales d'engranger de confortables bénéfices pendant les deux décennies qui ont suivi la chute du rideau de fer, mais la région est devenue depuis plusieurs années une source de problèmes en raison des difficultés économiques de bon nombre de pays dans la région.

Dans une note à ses clients, UBS souligne que les banques présentes dans cette région ont enregistré des performances boursières inférieure d'environ 15% à celle de l'ensemble du secteur bancaire européen depuis le début de l'année en raison d'une conjonction de tensions politiques et monétaires ainsi que de problèmes spécifiques à certains pays. (Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Marc Angrand)

 

Source : Lesechos.fr via Maître Confucius

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