Encore une fois le choix est pertinent,
Comme chaque année, les Big Brother Awards élisent les pires pourfendeurs de la vie privée.
Sociétés comme élus, surtout au gouvernement, figurent parmi les peu prestigieux nominés : Facebook, TMG, Nadine Morano, ...
La nomination d'une société ou d'un individu aux Big Brother Awards n'a rien de particulièrement valorisant. Comme chaque année, ce concours vise à élire ceux ou celles qui ont porté le plus atteinte à la sphère privée.
Comme pour le Festival de Cannes, la liste des nominés a été dévoilée. Ils seront nombreux cette année encore à prétendre aux titres bien peu prestigieux (pour les élus), dans des catégories comme Internet.
Facebook et ses utilisateurs "inconséquents"candidats
Dans cette catégorie intitulée « Mention spéciale internet », cinq prétendants ont été nommés. On retrouve sans surprise des entreprises particulièrement décriées ces derniers mois pour le peu de cas qu'elles font de la protection de la vie privée.
Il s'agit ainsi de Google (nominé en raison des propos de son PDG mais aussi du fiasco Buzz), en duo Trident Media Guard & Thierry Lhermitte (entreprise retenue par Hadopi et son actionnaire acteur), de Facebook mais aussi de ses utilisateurs (« naifs et inconséquents »), des Pages Jaunes (qui compile la vie privée des internautes à leur insu sur 123people), et enfin des services Web de géolocalisation.
Dans la catégorie Orwell entreprise, des sociétés privées écopent d'une nomination cette fois pour l'usage préjudiciable qu'elles font de certaines technologies. Il est ainsi reproché à Alcatel Shanghaï Bell d'avoir fourni aux autorités birmanes des équipements permettant de surveiller en masse les communications téléphoniques et internet des citoyens.
La surveillance par géolocalisation de 46 de ses installateurs par Spie Communication lui vaut une nomination aux Big Brother Awards, et un recours devant la Cnil pour atteinte à la vie privée.
Dans la catégorie Etats & élus, peu de membres du gouvernement français échappent à une nomination. Sont ainsi nommés Frédéric Mitterrand pour Hadopi, Nadine Morano pour un fichier d'élèves, Brice Hortefeux pour son fervent attachement à la vidéosurveillance, ou encore Roselyne Bachelot pour un fichier H1N1 (données personnelles et de santé sur les Français vaccinés).
Source ZDnet