Effectivement, comme cela m’est arrivé il y a deux mois, il serait bien qu’Agnès Buzyn fasse un petit stage d’une journée ou d’une nuit aux urgences d’un hôpital. Elle constaterait ainsi à quel point ils fonctionnent en flux tendus, et n’ont pas assez d’effectifs. Les récents décès dans des services d'urgences de certains hôpitaux ne semblent pas l’alarmer, aussi si les Français ne sont pas solidaires des urgentistes on va droit à la catastrophe. Moi j’ai passé 9h aux urgences avant d’être pris en charge pour ma transfusion. Et je peux vous dire qu’ils ne chômaient pas, le stress y est aussi incroyable. Vous avez des gens qui arrivent avec des pathologies, possiblement virales et contagieuses, pour lesquels vous ne savez rien, sauf qu’ils sont aux portes de la mort, des AVC, des accidents, et des trucs incroyables, et TOUT le temps.
Bref, soutenez-les…

Une mobilisation dans les hôpitaux publics est prévue ce mardi à l'appel de quatre syndicats, sur fond de crise dans les urgences.
Cela fait maintenant trois mois que les personnels hospitaliers multiplient les grèves pour tenter de se faire entendre par le gouvernement, sur fond de crise dans les urgences. Alors que le Sénat doit adopter ce mardi, après l'Assemblée nationale, le projet de loi Santé porté par Agnès Buzyn, les fédérations santé des syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC ont appelé à "une journée de mobilisation et de grève nationale" ce 11 juin pour obtenir une hausse des effectifs et des salaires. Des manifestations sont ainsi prévues en régions et à Paris, devant le ministère de la Santé, à 11h. La grève doit également toucher les maisons de retraite.
LIRE AUSSI >> Manifestation des urgentistes : "Donnez-nous les moyens d'être humains"
Jeudi dernier, le collectif Inter-Urgences, qui réunit une centaine de services d'urgences à travers la France, avait invité les urgentistes "à bout", de toute la France, à participer à leur première mobilisation nationale. Entre 500 et un millier de personnes travaillant dans le secteur avaient répondu à cet appel pour réclamer des hausses de salaires de 300 euros net par mois, des hausses d'effectifs ou encore la sécurisation des locaux. Ce jour-là, les discussions avec le ministère de la Santé n'ont en revanche abouti à aucune "réponse satisfaisante" pour le collectif.
"Ne désespérez pas"
Ce mardi, dans les colonnes du Parisien, un porte-parole d'Inter-Urgences invitait "Agnès Buzyn à venir passer une nuit ou une journée aux urgences pour qu'elle se rende compte de nos conditions de travail", lançant : "Nous sommes tous à bout, physiquement et psychologiquement. Nous sommes confrontés à des pathologies différentes. Des problèmes de sommeil, de stress, des maux de dos. J'ai par exemple des médicaments pour lutter contre une hypertension et des insomnies."
La veille, Agnès Buzyn a tenté de répondre aux revendications des personnels hospitaliers sur BFMTV. Mais elle n'a plié sur aucun point. La ministre a rappelé qu'"une prime de risque ainsi qu'une prime de coopération" était attribuée "aux paramédicaux dans les services d'urgence".
Crise aux urgences : pour Agnès Buzyn, "une prime ne permettra pas de régler la difficulté"
— BFMTV (@BFMTV) June 10, 2019
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Une mobilisation dans les hôpitaux publics est prévue ce mardi à l'appel de quatre syndicats, sur fond de crise dans les urgences.
Cela fait maintenant trois mois que les personnels hospitaliers multiplient les grèves pour tenter de se faire entendre par le gouvernement, sur fond de crise dans les urgences. Alors que le Sénat doit adopter ce mardi, après l'Assemblée nationale, le projet de loi Santé porté par Agnès Buzyn, les fédérations santé des syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC ont appelé à "une journée de mobilisation et de grève nationale" ce 11 juin pour obtenir une hausse des effectifs et des salaires. Des manifestations sont ainsi prévues en régions et à Paris, devant le ministère de la Santé, à 11h. La grève doit également toucher les maisons de retraite.
LIRE AUSSI >> Manifestation des urgentistes : "Donnez-nous les moyens d'être humains"
Jeudi dernier, le collectif Inter-Urgences, qui réunit une centaine de services d'urgences à travers la France, avait invité les urgentistes "à bout", de toute la France, à participer à leur première mobilisation nationale. Entre 500 et un millier de personnes travaillant dans le secteur avaient répondu à cet appel pour réclamer des hausses de salaires de 300 euros net par mois, des hausses d'effectifs ou encore la sécurisation des locaux. Ce jour-là, les discussions avec le ministère de la Santé n'ont en revanche abouti à aucune "réponse satisfaisante" pour le collectif.
"Ne désespérez pas"
Ce mardi, dans les colonnes du Parisien, un porte-parole d'Inter-Urgences invitait "Agnès Buzyn à venir passer une nuit ou une journée aux urgences pour qu'elle se rende compte de nos conditions de travail", lançant : "Nous sommes tous à bout, physiquement et psychologiquement. Nous sommes confrontés à des pathologies différentes. Des problèmes de sommeil, de stress, des maux de dos. J'ai par exemple des médicaments pour lutter contre une hypertension et des insomnies."
La veille, Agnès Buzyn a tenté de répondre aux revendications des personnels hospitaliers sur BFMTV. Mais elle n'a plié sur aucun point. La ministre a rappelé qu'"une prime de risque ainsi qu'une prime de coopération" était attribuée "aux paramédicaux dans les services d'urgence".
Néanmoins, elle a écarté l'idée d'une nouvelle augmentation de salaire pour les soignants, indiquant : "Je comprends que ce soit une reconnaissance. Mais quand la préoccupation est purement salariale alors que ça dysfonctionne, (...) sincèrement les problèmes ne vont pas se régler parce que je paye davantage."
Agnès Buzyn a ensuite déclaré aux personnels soignants : "Ne désespérez pas, tout est mis en oeuvre depuis que je suis arrivée pour améliorer notre système et faire en sorte qu'il soit mieux organisé", annonçant qu'une "remise en état des locaux trop vétustes" serait engagée.
Source : Express.fr
Information complémentaire :
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