La Médecine du travail est là pour défendre les droits des travailleurs, forcément cela ne plait pas à PSA qui VOLE l'argent des Français(es) en pratiquant à une échelle industrielle l'évasion fiscale, et EN PLUS les met au chômage en délocalisant ses usines à tour de bras (Informations complémentaires en bas d'article).
Alors saluons le courage et le professionalisme de Mme Kryvenac, cela redonne foi en l'humanité...
Amicalement,
f.

La direction de l’usine PSA Peugeot Citroën de Metz, en Moselle, persiste et signe. Après l’avis négatif du comité d’entreprise sur le projet de licenciement de la médecin du travail du site, Isabelle Kryvenac, suivi du refus, le 1er septembre, de l’inspection du travail de l’autoriser, le groupe est passé à l’étape supérieure. A savoir le « recours hiérarchique » auprès du ministre du travail, afin d’obtenir son aval. Ce dernier dispose de quatre mois, à partir de la réception de la demande, pour rendre sa décision.
Cette procédure de contrôle du licenciement est mise en œuvre, y compris durant la période d’essai, dans la mesure où le médecin du travail fait partie des salariés dits « protégés », comme les représentants du personnel.
L’indépendance des médecins est garantie par le code de déontologie médicalePourquoi la direction veut-elle se séparer de Mme Kryvenac ? Sollicitée, la direction de ce site de 1700 salariés, qui fabrique des boîtes de vitesses, ne veut ni faire de commentaires ni donner la date de dépôt de son recours hiérarchique. Elle disposait de deux mois pour l’effectuer après le refus de l’inspection du travail. Dans sa décision, cette dernière indique, à l’issue d’une enquête contradictoire, que la direction invoque « des difficultés relationnelles » entre la médecin d’une part, la direction des ressources humaines et le management d’autre part, ainsi que la « difficulté de l’appropriation des modes de fonctionnement du groupe » PSA par Mme Kryvenac.
Selon Jean-Pierre Mercier,...
Source : LeMonde.fr
Informations complémentaires :
Crashdebug.fr : L’éclatante faillite du nouveau credo, par Maurice Allais (1999)