A mi-mandat, Hollande doit choisir sa voie

Allez, une page de politique politicienne pour voir à quelle sauce on va être mangé. Le pire, comme vous le lirez, c’est qu’avec 97% de Français qui estiment que la politique du gouvernement est un échec, ils ne savent toujours pas s'ils vont s’occuper du sort des Français et de leur pouvoir d'achat... Ils vont vous donner des sujet sociétaux à la place, du vent quoi... as usual... Mais avec tout de même un petit espoir pour un effort envers les Jeunes. ; )))

Et pourquoi pas, une dissolution, avec plus de députés du Front National à l'Assemblée, voire carrément une cohabitation avec la droite comme certains proches de François Hollande en rêve...? Cela tombe bien, comme une majorité de Français font déjà plus confiance à Manuel Valls qu'à François Hollande, ils seront comblés ! Et nul doute que les autres vont aussi apprendre à « aimer » l'entreprise... : (

Amitiés,

f.

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Le président français François Hollande sera sur le plateau de TF1 jeudi. Pour faire le bilan de la première
moitié de son quinquennat ou présenter le contenu de la seconde? afp.com/Alain Jocard

C'est la question que se pose tout commandant en chef dans une bataille: faut-il consolider ses positions ou partir à la conquête de nouveaux territoires? A mi-mandat, François Hollande se trouve face à ce dilemme. Jeudi, sur le plateau de TF1, doit-il annoncer de nouvelles réformes ou faire la pédagogie de ses "outils" pour la croissance et l'emploi ? Selon Le Figaro, Manuel Valls, Emmanuel Macron et Jean-Pierre Jouyet plaident pour la première solution; Jean-Christophe Cambadélis, Claude Bartolone et Stéphane Le Foll pour la seconde. 

Le passage du cap de mi-mandat, bien que symbolique, est crucial. Le candidat François Hollande en avait fait lui-même un axe de son programme: après les efforts pour redresser le pays, les Français seront récompensés lors de la seconde moitié du quinquennat, disait-il en 2012. 

Nous-y voilà! Difficile pourtant de nous imaginer à l'orée d'une nouvelle ère, celle de la redistribution. Le chômage continue sa progression, au point que le ministre du Travail est contraint d'avouer un échec et de renvoyer à mi-2015 un possible retournement de situation. La croissance est toujours aussi faible. La commission européenne a grimacé en validant le budget français.

S'occuper de la vie quotidienne des Français

Comment dès lors négocier ce virage du quinquennat? Le scénario à l'étude au sommet de l'Etat s'articule autour de l'ouverture d'un nouveau front. Fini les réformes économiques, place à celles qui touchent la vie quotidienne des Français. Les projets de loi "santé" et "vieillissement" ont déjà été présentés. François Hollande pourrait désormais s'occuper de la jeunesse, thème majeur de sa campagne présidentielle. 

Au-delà de ces trois chantiers, l'Elysée est à la recherche d'autres idées qui pourraient incarner une nouvelle impulsion auprès de Français de plus en plus dans la défiance. Le sujet de la fin de vie pourrait en être un. Il risque de ressusciter les fractures de la société française mais il permettrait, au même titre que le mariage pour tous, de ressouder la majorité. Pas inutile pour permettre au PS d'éviter deux nouvelles déroutes électorales en 2015. 

Une fin de quinquennat en apothéose?

Enfin, une réforme institutionnelle est à l'étude, avec baisse du nombre de parlementaires et changement de mode de scrutin pour les prochaines législatives. Elle permettrait de marquer les esprits en donnant un écho aux critiques formulées par les Français envers la classe politique accusée de ne plus les représenter. L'introduction d'une dose de proportionnelle pour élire les députés est au centre des réflexions. François Hollande l'avait promise dans son programme présidentiel. Elle permettrait d'accentuer la présence du Front national à l'Assemblée et de couper court aux accusations d'une Chambre coupée du peuple. Un conseiller de François Fillon confiait cette semaine s'attendre à ce que François Hollande s'attaque au sujet de la proportionnelle dès 2015, voire qu'il dissolve l'Assemblée juste avant pour totalement rebattre les cartes

Dans la famille "fin de quinquennat en apothéose", je demande l'ami. Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande, imagine lui, dans Le Figaro, un gouvernement d'union nationale qui réunirait droite et gauche.  

Avec toutes ces cartes en main, le chef de l'Etat a de quoi remplir son émission en prime time jeudi, sur TF1. Rien ne dit pourtant qu'il choisira effectivement de lancer de nouvelles réformes portant sur la vie quotidienne des Français. Cette piste était déjà à l'étude en septembre dernier lors de la préparation de la 4e conférence de presse présidentielle. François Hollande avait finalement décidé de prendre la posture du chef de guerre, insistant sur les dossiers internationaux, avant de faire la pédagogie des réformes déjà lancées. Les nouvelles annonces étaient restées au placard. 

 

 

Source : Lexpress.fr

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : [Reprise] Les entreprises ne créent pas l’emploi, par Frédéric Lordon

 


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