Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien en ce jeudi matin, et pour démarrer la journée, un billet de BFMTV, car pour une fois le sondage semble réaliste, je tenais à vous remercier aussi pour les votes sur les articles sélectionnés, c'est très apprécié ; )

Les nouvelles ne sont pas rassurantes au sommet de l'État. Près de deux semaines après sa mise en place à l'échelle nationale, le couvre-feu à 18h ne freine pas suffisamment l'épidémie. Le virus et ses variants continuent de progresser à un rythme important, selon les mots du porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi.
"Plusieurs scénarios" sont donc à l'étude par l'exécutif, pouvant aller d'un maintien du couvre-feu à 18h à "un confinement très serré". "Des concertations vont donc être menées par le Premier ministre" et de nouvelles données épidémiologiques devraient permettre à l'exécutif de fonder sa décision d'ici la fin de la semaine. Celle-ci devrait être arrêtée dans les prochains jours mais "le maintien du cadre actuel paraît peu probable", a d'ores et déjà prévenu Gabriel Attal.
Un scénario noir redouté au sommet de l'État
Parmi les différentes options envisagées, un scénario noir est redouté par l'exécutif: celui du confinement strict sur le modèle de celui mis en place en France au printemps 2020. Dans ce cas précis, le pays pourrait de nouveau être "mis sous cloche". Les bars et restaurants resteraient évidemment fermés, tout comme les lieux accueillant du public tels que les lieux culturels, les salles de sport, ou encore les cinémas.
Les établissements scolaires seraient contraints de fermer, alors que le ministre de l'Éducation a jusqu'alors refusé d'envisager leur fermeture. Contrairement à ce qu'il s'était passé à l'automne 2020, le télétravail serait imposé en entreprise lorsque cela est possible, comme en mars dernier. Et cette fois, les commerces non-essentiels pourraient n'avoir d'autre choix que de fermer leurs portes.
Un troisième confinement signerait le retour des fameuses attestations en journée. Les déplacements des Français pourraient être strictement limités à un périmètre précis, à l'exception des déplacements pour raison impérieuse (médicale, familiale, achats de première nécessité...). Au printemps dernier, celui-ci était limité à un kilomètre.
Quid de l'ouverture des parcs et jardins, des marchés, des établissements universitaires ou encore des lieux de culte ? S'il était finalement décidé dans les prochains jours, les modalités précises d'un nouveau tour de vis devraient alors être détaillées par le gouvernement.
L'opinion exténuée à l'idée d'un nouveau tour de vis
Mais Emmanuel Macron est déterminé à tout faire pour éviter d'avoir recours à cette option radicale, car il sait qu'elle engendre de lourdes conséquences économiques et psychologiques. L'exécutif, qui pourrait tenir un nouveau Conseil de défense sanitaire ce week-end, cherche un "point d'équilibre", avec la nécessité de "protéger les Français" sans toutefois "mettre le pays sous cloche", a expliqué mercredi le chef des députés LaREM Christophe Castaner, en notant au passage que "les élèves doivent pouvoir aller à l'école".
L'efficacité d'un nouveau tour de vis reposera sur l'adhésion des Français, déjà éprouvés par dix mois et demi de limitation de libertés. Un sondage Elabe réalisé pour BFMTV révèle d'ailleurs ce mercredi que 93% des Français déclarent qu'ils ne respecteraient pas un nouveau confinement, qu'il soit sur le modèle du premier ou du deuxième.
Un peu plus de la moitié des Français (52%) serait défavorable à un nouveau confinement national strict sur le modèle de celui de mars dernier, contre 48% de personnes favorables. Les personnes interrogées seraient en revanche un peu moins de la moitié (48%) à s'opposer à un confinement assoupli, sur le modèle du deuxième confinement de novembre dernier.
Source : Bfmtv.com
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