Abraham : Père des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans…

Voici le document dont je vous avais parlé. Il m’a été fourni par mon efficace accompagnatrice au catéchuménat : Sonia, auprès de qui je m’étais interrogé sur la chose. Ainsi comme vous allez l'apprendre (si ce n'est déjà fait), l'histoire ne manque pas d'humour ! Abram avait une femme : Saraï qui était désespérément stérile, ceci malgré la promesse divine faite à Abram d’être le père de nombreuses nations. Saraï offre donc sa servante Hagar comme concubine à son époux. Agar donna un enfant à Abram : Ismaël. Abram accepta l’Alliance offerte par Dieu. Abram devient alors Abraham et Saraï devient Sarah (« Princesse » au lieu de « ma princesse »). Des années plus tard, Abraham vit passer trois étrangers. Il courut auprès d’eux (Genèse, chap. 15 à 18) et il les invita sous sa tente, ouverte aux quatre points cardinaux (signe d’hospitalité d’après Rachi). Simultanément Dieu informait Abraham de l’enfant à venir. Sarah, nonagénaire et qui ne partageait plus la couche de son époux centenaire, rit d’entendre une telle nouvelle... Les Hommes se levèrent de là et portèrent leurs regards sur Sodome, Abraham marchait avec eux pour prendre congé, et Dieu lui appris l’imminence de la destruction de Sodome et Gomorrhe. L’enfant naîtra un an plus tard et s’appellera donc Isaac (« il/elle a ri »)

Comme vous le verrez avec l'illustration en fin d'article ses deux fils, Isaac et Ismaël, vont donner respectivement corps aux religions juive et chrétienne ainsi que musulmane. Abraham qui justement se levait dès le départ contre les intérêts (ce que l’on retrouve dans la finance islamique SANS intérêts, et dans la religion chrétienne et juive ). De plus en voyant cette filiation (et depuis le temps qu’ils étudient les textes), je m’étonnais donc que les Israéliens n’accueillent pas les Palestiniens à bras ouverts et leur tapent stérilement dessus depuis 60 ans… Ne serait-il pas plus 'constructif' d'arrêter d'envenimer le monde entier et de reconstruire le royaume de « Canaan » ? En tout cas l'on notera « l’humour » décapant des Américains qui, eux, pervertissent l'histoire et nomment leurs chars :  « M1A1 Abrams » , pour apporter la bonne parole aux musulmans d’Irak et d’Afghanistan…

Découvrir

« Dieu Vient à notre rencontre ». Les Chrétiens, en affirmant cela, s’appuient sur l’expérience des croyants qui les précèdent.

Depuis les temps les plus reculés, la Bible nous met au contact de ceux qui témoignent de leur rencontre avec Dieu.

Au-delà des barrières des différences culturelles, la découverte du christianisme nous situe à la croisée des chemins de foi des témoins d’hier et d’aujourd’hui.

Pour tous les croyants au Dieu unique, une des expériences les plus fondatrices reste celle d’Abraham.

A - Le début d’une aventure située. Qui est Abraham ?

Il est « l’ancien » du peuple d’Israël, le patriarche.

Son histoire remonte au XVIIIe siècle avant Jésus-Christ. Les récits concernant ce peuple sont d’abord transmis par oral, puis transcrits dans le livre biblique de la Genèse, à partir du chapitre 12.

La carte ci-jointe vous présente la région du Moyen-Orient où commence le récit. Le pays de Canaan recouvre environ Israël et la Palestine actuelle. Abraham était nomade, éleveur de bétail.

Les récits bibliques nous laissent percevoir comment Dieu se révèle ; comment les gens de cette époque apprennent à connaître un dieu « désireux » du bonheur de tous les hommes de la terre et dans tous les temps.

L’originalité de la foi au Dieu d’Abraham est qu’elle s’inscrit dans l’expérience d’une vie d’homme. C’est une foi liée à des Changements, à des attitudes intérieures… Mais elle est aussi affrontée à l’échec, à la déception.

 

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 B – Un Appel, un nouveau départ

La Bible nous dit que Abraham s’est mis « à l’écoute de Dieu ». À celui qui écoute, Dieu fait comprendre que tout est possible à condition de ne pas rester figé sur ses propres idées, ses habitudes, ses sécurités…

Déjà en route (vers Canaan) avec sa tribu, Abram fait l’expérience de la foi ; sa marche est orientée par une heureuse promesse : un pays, une descendance, la bénédiction de Dieu à travers l’Alliance.

C- À Nom Nouveau, mission nouvelle

Abram répond à l’appel de Dieu mais sa route traverse les doutes et les illusions ; sa foi est éprouvée. Abram se déplace de campements en campements. Mais Dieu continue à lui parler.

Abram construit un autel pour le seigneur, il garde confiance. Dieu lui donne un nom Abram – Abraham, ainsi qu’à sa femme Saraï – Sarah ; Ce changement exprime symboliquement qu’une mission leur est confiée : être à l’origine d’un nouveau peuple, le peuple de Dieu.

D – Dieu promet une terre, une descendance

Justement quand tout paraît sans espoir, c’est alors que la promesse de Dieu est plus perceptible, Abraham, lui ne verra pas la terre promise, mais dans la naissance de ses fils, se trouve préfiguré le peuple à venir.

La promesse de Dieu est promesse de vie.

Pour les chrétiens, Abraham est le père des croyants. Ainsi s’accomplit la promesse de Dieu : « En toi seront bénies toutes les nations de la terre »

La foi vécue par les Hébreux n’est pas une « route toute tracée » ; elle se différencie des autres croyances centrées sur la nature et les énergies du cosmos. Les contemporains d’Abraham perpétuent les pratiques religieuses ancestrales. Alors au milieu d’eux, comment vivre sa foi lorsqu’on se reconnaît peuple de la promesse de Dieu ? La scène du sacrifice des premiers-nés montre que la réponse n’est pas évidente. S’il le faut, Abraham est prêt à offrir son fils Isaac. Mais Dieu lui apprend qu’il ne veut pas le malheur de ceux qu’il appelle.

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Pour faire le lien entre Mahomet et Ismaël

Source : Matins d'Evangile" ed. Catéchuménat.

 


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