Un possible report de l'application du pacte de responsabilité

On a déjà dénoncé les dangers de cette manœuvre qui ne vise qu’à nous vider les poches pour enrichir les actionnaires (voir le reportage d'Élise Lucet en Informations complémentaires).

Ce que je veux dire, c’est que l’on voit ici 300 millions pour les apprentis.

Alors moi je me pose des questions... Car j’ai un retour d’expérience à ce sujet. Mon fils devait faire cette année un apprentissage en pâtisserie & boulangerie, il a fait son stage, tout s’est bien passé.

Simplement, le jour où je suis allé faire signer le boulanger, ce dernier m’a dit (suite à une dénonciation) qu’il ne prendrait plus d’apprentis.

Nous nous sommes donc retrouvés le bec dans l’eau, et malgré avoir contacté plus de 150 boulangeries, ces dernières ne prenaient pas d’apprentis ou étaient déjà pourvues.

J’ai donc pu constater (encore une fois) de facto la mauvaise foi de ces patrons.

Le mec, il brasse quand même 300.000 € par an (de chiffre d’affaires)

Bref, tous des menteurs, et en attendant, mon fils n’a PAS fait sa rentrée...

Ce qu’il faut faire, ce n’est pas « sponsoriser les patrons », mais redonner du pouvoir d’achat aux Français(es) en salaire, afin qu’ils consomment, et donc que cela crée de la demande et donc des emplois, et de facto de la croissance.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Frédéric Lordon ; ) et il est quand même vachement plus qualifié…. ; )

Amitiés,

f.

D'après une information du quotidien "Les Échos", ce pacte pourrait être décalé de trois mois.

C'était une promesse de campagne faite au patronat. François Hollande s'était engagé à mettre en place un pacte de responsabilité, qui induisait 40 milliards d'euros de baisse de charges en faveur des entreprises. Alors que ces mesures devaient s'étaler progressivement jusqu'à la fin du quinquennat, le calendrier pourrait changer.

Les patrons mécontents

La mesure pourrait être décalée de trois mois et s'appliquer à partir du 1er avril 2016. Cette modification ferait économiser 1 milliard d'euros sur le budget 2016. Des économies dont Bercy a besoin pour financer d'autres promesses faites aux patrons ces derniers mois, comme l'aide aux investissements des entreprises ou le gel des seuils sociaux.

Pour le patronat, une telle décision est inenvisageable : "Si on y touche, même un décalage de trois mois, ça ruinerait la confiance", souligne Pierre Gattaz, président du Medef. Une décision risquée alors que le gouvernement attend des patrons des créations d'emplois pour faire baisser la courbe du chômage.

 

Source : Francetvinfo.fr

Informations complémentaires :

 
pacte_avec_le_diable_16_09_2015.jpg
 

Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s