Deux Français sur trois ont une mauvaise opinion du Medef

Ces résultats maussades dans les sondages concernent également le président de l'organisation patronale Pierre Gattaz, pour 57 % des Français.

Gattaz 11 04 2016Pierrot le fou

L'image du syndicat patronal s'effrite. Selon un sondage BVA pour Orange et i>Télé, publié dimanche, près de deux Français sur trois déclarent avoir une « mauvaise opinion » du Medef, tout comme celle de son président, Pierre Gattaz. 64 % des personnes interrogées disent avoir « globalement » une mauvaise opinion de l'organisation, soit 7 points de plus qu'un an auparavant, tandis que 31 % affirment en avoir une « bonne opinion » et 5 % ne se prononcent pas.

Un an plus tôt, le syndicat patronal recueillait encore 37 % d'opinions favorables. Parmi les sondés sympathisants de gauche, seuls 8 % affirment avoir une bonne opinion du Medef, contre 59 % des sympathisants de droite. Quant au président de l'organisation patronale, Pierre Gattaz, il voit lui aussi son image se dégrader : 57 % des Français déclarent avoir une « mauvaise opinion » de lui, soit 8 points de plus qu'un an auparavant. Seuls 15 % des Français en ont une « bonne opinion » (- 2 points).

33 % des Français souhaitent que le gouvernement écoute les propositions du Medef

Toutefois, 27 % des personnes interrogées affirment « ne pas le connaître assez » pour pouvoir se forger une opinion. Seulement un tiers des Français (33 %) souhaitent que le gouvernement tienne davantage compte des revendications du Medef, un résultat en baisse de 8 points sur un an. À l'opposé, 61 % des Français ne le souhaitent pas (+ 8 points), et 6 % ne se prononcent pas. L'institut de sondage a également interrogé son panel sur « deux mesures proposées par Pierre Gattaz ».

Il en ressort que six Français sur dix (60 %) se disent « plutôt favorables » à l'idée de « fixer à l'avance », pour les CDI, « les modalités et les indemnités du salarié en cas de séparation (d'avec l'employeur, NDLR) pour éviter le conseil de prud'hommes ». En revanche, les deux tiers des sondés (66 %) affirment être « plutôt opposés » à la « suppression du principe de précaution pour favoriser le progrès technologique, la recherche scientifique et l'économie ».

Sondage réalisé selon la méthode des quotas, du 7 au 8 avril, auprès d'un échantillon représentatif de la population française de 1003 personnes âgées d'au moins 18 ans, recrutées par téléphone, puis interrogées par Internet.

 

Source : LePoint.fr

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