Carrefour investit 2,8 milliards dans le digital et supprime 2400 postes

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Carrouf 23 01 2017
Alexandre Bompard, PDG de Carrefour - Crédits photo : ERIC PIERMONT / AFP   

INFO LE FIGARO - Le PDG du géant de la distribution, Alexandre Bompard, est fermement décidé à faire enfin prendre à Carrefour le virage du digital. Appelé au secours cet été par les actionnaires inquiets pour l'avenir du groupe, il présente mardi matin sa stratégie.

Selon nos informations, que le distributeur n'a pas souhaité commenter, le plan qu'Alexandre Bompard présentera ce mardi, baptisé «Carrefour 2022», comporte un très ambitieux volet concernant la transformation digitale du groupe et sa stratégie omnicanale. Carrefour a prévu d'investir à ce sujet 2,8 milliards d'euros en cinq ans. En rythme annuel, c'est sept fois plus qu'en 2017. De quoi permettre à l'enseigne de reprendre le «quart d'heure d'avance» qui a longtemps fait sa réputation, avant une série d'erreurs stratégiques. Contrairement à son rival Leclerc, Carrefour a ainsi tardé à ouvrir des drives, où les clients viennent chercher leurs commandes passées sur Internet. Du coup, sa part de marché dans l'e-commerce (8%) est inférieure à celle en magasins (20%).

Moins de suppressions d'emplois que prévu

Ces investissements, vitaux pour Carrefour au moment où Amazon accélère dans l'alimentaire, seront aussi consacrés à l'analyse des données des clients et porteurs de cartes de fidélité. Afin de les financer, Carrefour n'échappera pas à de sévères mesures d'économies, avec leurs conséquences sociales. Selon nos informations, le groupe a ainsi prévu la suppression de 2400 postes dans ses différents sièges dans l'Hexagone, via un plan de départs volontaires excluant des départs contraints. Ce chiffre est très inférieur à ce que craignaient les syndicats du distributeur, certains évoquant 5000, voire 10.000 emplois menacés. De quoi contribuer à rassurer les représentants des salariés, qui sont pour la plupart conscients que le distributeur n'a jamais complètement digéré sa fusion avec Promodès (en 1999) et que l'empilement des fonctions centrales est un handicap face à l'offensive des distributeurs indépendants et des pure-players de l'e-commerce.

 

Source : Le Figaro.fr

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