Les Français sévères avec les chefs de parti

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S'il n’y a pas d’alternative viable en France, c’est parce que malgré ses 31.000 membres, les médias cachent l’existence de l’UPR aux Français depuis 10 ans… Donc tout ceci est voulu, si les journalistes avaient un minimum d’éthique, ils parleraient de l’UPR, et après les Français donneraient leur avis. Pour l’instant ils décident à leur place. Ce qui est somme toute normal dans une dictature qui ne s’assume pas...

Rappel : Christophe Castaner boude le plateau de « L'Émission politique... »

SONDAGE - Si les Français sont critiques à l'égard de l'action du gouvernement, ils ne perçoivent aucune alternative solide.

Pour les principaux chefs de parti politique, le constat est des plus sévère. Quelques heures avant leur prestation télévisée, jeudi soir, sur le plateau de «L'Émission politique» de France 2, aucun ne bénéficie d'une majorité d'opinions favorables chez les Français.

Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info, publié ce jour, Jean-Luc Mélenchon ne recueille que 33% de jugements positifs chez les 1015 Français interrogés, contre 26% pour Marine Le Pen. Le patron du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, plafonne quant à lui à 17%. La nouvelle tête du Parti socialiste, Olivier Faure, fait pire et peine à passer la barre des 10% d'opinions favorables. Un soufflet qui s'explique majoritairement par son absence de notoriété : près de deux Français sur trois (62%) assurent «ne pas le connaître suffisamment» pour exprimer une opinion à son égard.

Déficit de popularité généralisé

Des chiffres amers, qui en disent long sur l'état des partis politiques, toujours à terre un an après la présidentielle. Le parti d'Emmanuel Macron aurait tort de s'en réjouir. Près de la moitié des Français (46%) avouent ne pas être capables de formuler une opinion sur son délégué général, Christophe Castaner. Lorsqu'il est identifié, le délégué général de LaREM obtient davantage d'opinions négatives (32%) que positives (22%). Preuve que le ministre chargé des Relations avec le Parlement n'a pas encore réussi à créer un lien avec les Français.

Malgré ce déficit de popularité généralisé, les intervenants de la soirée n'adopteront pas la même stratégie. Le principal défi, tant pour Laurent Wauquiez que pour Olivier Faure, sera de rassembler leur camp. Le premier ne recueillant que 56% d'opinions positives chez les sympathisants LR quand le second plafonne à 17% chez ceux du PS. Largement plébiscités - à plus de 90% - par leur camp respectif, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon pourront plus aisément se disputer le leadership de l'opposition à Emmanuel Macron.

Le chef de file de La France insoumise part dans la course avec une confortable avance : 42% des Français lui reconnaissent la qualité de meilleur opposant au président de la République, contre 29% qui la concèdent à Marine Le Pen.

La stratégie de droitisation de Laurent Wauquiez prend quant à elle du plomb dans l'aile. Seuls 17% des Français interrogés perçoivent le patron de LR comme un opposant sérieux à Emmanuel Macron, soit 7  points de moins qu'en décembre dernier, au moment de son élection à la tête du parti de droite.

À gauche, le premier secrétaire Olivier Faure peine à imprimer. Seuls 9% des Français voient en lui le meilleur opposant au chef de l'État. 67% des sympathisants de son parti lui préférant à cette position Jean-Luc Mélenchon.

Si les Français sont critiques à l'égard de l'action du gouvernement, ils ne perçoivent pour le moment aucune alternative solide chez les leaders de l'opposition. Aucun des partis concurrents à La République en Marche n'est jugé comme potentiellement plus performant s'il était au pouvoir.

publié par LeFigaro

Source : Le Figaro.fr

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