France : report d'une baisse de cotisations patronales pour économiser 2 mds EUR

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Comme vous le lirez, ça ne remet pas en cause les 50.000.000.000 € (50 milliards d'€uros) de crédit d'impôt du CICE (qui n'aura servi à rien) offerts gracieusement aux actionnaires entreprises par Emannuel Macron avec les deniers des Français... (Enfin ceux qui payent des impôts....)

Lemaire 27 08 2018
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire entouré d'autres membres du gouvernement français, à la sortie
du conseil des ministres le 22 août 2018 à l'Elysée, à Paris / AFP

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé lundi un report au 1er octobre 2019 d'une baisse de cotisations patronales de quatre points, censée à l'origine entrer en vigueur au 1er janvier, afin de contenir le déficit public.

Ce report, décidé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019, et qui concerne les salaires au niveau du SMIC, va permettre "d'économiser plus de deux milliards d'euros", a assuré sur RTL M. Le Maire.

Selon le ministre, la transformation du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en baisse de charges pérennes, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, aura en revanche bel et bien lieu au 1er janvier.

"En plus de cette transformation du crédit d'impôt en allégement de charge, nous avions prévu un nouvel allégement de quatre points supplémentaires des cotisations sociales au niveau du SMIC pour toutes les entreprises dès le 1er janvier 2019", a rappelé M. Le Maire

"J'ai proposé au président de la République et au Premier ministre que nous reportions cet allégement de quatre points supplémentaires du 1er  janvier 2019 au 1er octobre 2019. Il est différé, ça permet d'économiser plus de 2 milliards d'euros", a-t-il ajouté.

Selon M. Le Maire, "tout le monde sera mis à contribution pour rétablir les équilibres des finances publiques, les entreprises aussi". "C'est une question de justice", a-t-il ajouté.

Le gouvernement est régulièrement critiqué, notamment par la gauche, pour ses choix budgétaires jugés très favorables aux entreprises et pas assez aux salariés ou aux retraités, et donc au pouvoir d'achat.

"Que nous fassions une politique pro-entreprises, c'est évident, et je le revendique. Mais nous le faisons pour les Français", s'est défendu Bruno Le Maire, assumant un "choix politique". L'objectif, c'est de "créer plus de travail pour les Français", a-t-il ajouté.

 

Source(s) : La-croix.com avec Afp via Contributeur anonyme

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