Grand Paris : les véhicules les plus polluants bientôt bannis de l'intérieur de l'A86 en Île-de-France

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Au cas où vous auriez quand même réussi à passer le dernier contrôle technique ! À mort les pauvres ! Et surtout les super pauvres. Moi j'ai une 306 essence de 18 ans (elle ne pollue pas), mais je ne m'en sers que pour aller au supermarché ou chercher mon fils sur son lieu de travail. Je ne vais jamais à Paris avec, pourtant au train où vont les choses, je sais que dans 3 ans elle sera interdite, et comme je n'ai pas les moyens de la remplacer... Mais ça, ils s'en foutent, avec toutes ces lois, ce sont les constructeurs qui doivent se frotter les mains, d'ailleurs on va y revenir...

Polution Paris 13 11 2018

Les véhicules diesel de plus de 18 ans et essence de plus de 21 ans seront bannis de l'intérieur de l'A86 en Île-de-France dès juillet, a annoncé la métropole.

La métropole du Grand Paris (MGP) a voté lundi 12 novembre l'interdiction de circulation des véhicules les plus polluants dès juillet 2019. Les véhicules diesel de plus de 18 ans et essence de plus de 21 ans seront donc bannis de l'intérieur de l'A86 en Île-de-France. « Nous devons faire preuve de courage collectif », a déclaré devant les élus le président de la MGP, Patrick Ollier, évoquant les « 5000 à 6000 morts par pollution chaque année dans la région ». Pour être définitive, la mesure doit faire l'objet de consultations auprès de la population de chacune des communes et les 79 maires concernés doivent ensuite prendre des arrêtés.

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Selon le vice-président en charge de l'environnement, Daniel Giraud (PS-DVG), sont frappés d'interdiction « les véhicules diesel immatriculés et mis en circulation entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000 » et les « voitures essence de plus de 21 ans » soit les véhicules « qui ne respectent pas les normes européennes et nationales en termes d'émissions de polluants et de particules fines ». La mesure concerne « de vieux véhicules, très vieux véhicules qui sont en principe en fin de parcours », a avancé M. Giraud auprès des élus, inquiets pour certains. Ce projet dit de création d'une « zone à faibles émissions » (ZFE) concerne 79 communes de la zone située à l'intérieur de l'A86, qui forme une boucle autour de Paris, et relie de grandes villes de la banlieue parisienne comme Versailles (Yvelines) ou Bobigny (Seine-Saint-Denis), par exemple.

Diminuer le niveau de pollution de l'air à l'horizon 2030

« Je mesure tout à fait les réactions que les maires peuvent avoir, l'inquiétude qui peut être la vôtre », a déclaré Patrick Ollier (LR) devant les élus, tout en soulignant que « Lisbonne, Vienne, Helsinki... Tous (sont) très en avance par rapport à ce que nous ambitionnons de faire ». « Je ne demande pas aujourd'hui de voter une ZFE calée et bloquée », a-t-il ajouté, mais de « voter sa mise en place » pour ensuite « se tourner vers l'État, la région Île-de-France, IDF mobilités et mettre en place toutes les conditions de réussite de la mesure », avec notamment des moyens financiers supplémentaires. « On sera capable de revenir sur ce vote si l'État n'est pas capable de nous accompagner, si la région n'est pas capable et si les villes ne sont pas capables de faire des efforts nécessaires », a-t-il assuré aux élus. Cette décision s'inscrit dans une volonté globale de plusieurs élus métropolitains, notamment de la Ville de Paris, de diminuer le niveau de pollution de l'air à horizon 2030.

Source : Le Point.fr

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