Le gouvernement songe à favoriser le télétravail pour limiter les arrêts maladie

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DROIT: ...  Le télétravail pour limiter les arrêts-maladies

= Un nouveau moyen de licenciement, arrêt-maladie, impose le télétravail ou la porte... Une fois acceptée on dira bah !, finalement vous n'étiez pas si malade que ça donc reprise immédiate du travail normal

Contributeur anonyme

Le Premier ministre a jugé ce mercredi que le recours au télétravail pouvait être une « piste intéressante » pour réduire le coût des arrêts maladie. Ce dispositif ne s'appliquerait qu'aux salariés volontaires.

Pour contenir le coût grandissant des arrêts maladie (plus de 7 milliards d'euros par an), l'une des pistes envisagées par la mission Bérard-Seiller-Oustric consiste à développer le télétravail. La proposition ne figure pas dans la liste des « dix mesures envisageables rapidement » qu'ils ont remise au Premier ministre le 19 octobre dernier, en attendant le rapport final en décembre. Mais selon plusieurs sources, elle fait partie de l'éventail des solutions.

D'ailleurs, Edouard Philippe s'y est montré favorable, mercredi, sur RTL : « Ça peut être une piste intéressante », a déclaré le Premier ministre, disposé à « voir comment on peut reprendre progressivement le travail par le télétravail », tout en reconnaissant que « c'est une question délicate ».

Si les propositions de la mission sont avalisées par le gouvernement, le télétravail comme alternative aux indemnités journalières est susceptible de devenir l'un des sujets de la  concertation sur la santé au travail. La lettre de cadrage sur cette négociation, qui était attendue mi-novembre, est à présent prévue pour fin décembre. Ce serait aux partenaires sociaux de décider comment mettre en œuvre cette forme de télétravail, qui interviendrait « avec le libre consentement du travailleur », précise une source gouvernementale.

Lutter contre la désinsertion professionnelle

Le recours au télétravail permettrait de renoncer purement et simplement à l'arrêt de travail, procurant d'importantes économies à la fois pour la Sécurité sociale, qui indemnise les arrêts à 50% du salaire brut dès le quatrième jour, et pour les employeurs. Non seulement ces derniers complètent à partir du huitième jour jusqu'à 90% du salaire brut, mais souvent ils vont au-delà et offrent un salaire de remplacement pour les jours de carence.

L'objectif est de lutter contre les arrêts longue durée, qui sont aussi ceux qui coûtent le plus cher. La mission a en effet mis en lumière le risque de désinsertion professionnelle pour les malades qui restent trop longtemps éloignés : « Il est établi qu'un salarié arrêté plus de six mois perd 50% de chance de retrouver un jour son travail, voire un travail, et ces chances s'amenuisent très rapidement au fil du temps », écrit-elle, avant d'appeler à « une mobilisation générale et rapide des acteurs du système » pour « permettre un retour plus rapide au travail.»

 

Source(s) : Les Echos.fr via Contributeur anonyme

 

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