Dans un entretien accordé à BFMTV et diffusé en intégralité à 19h, Jean-Maurice Bernard, président de la société Velours, assure que l'ancien chargé de mission de l'Elysée était un intermédiaire majeur de la négociation.
Le 21 janvier passé devant le Sénat, Alexandre Benalla, alors interrogé sur ses liens avec le gendarme réserviste Vincent Crase, a assuré qu'il n'avait jamais été intéressé par les activités de ce dernier et qu'il n'avait jamais participé à la négociation du contrat passé avec un oligarque russe, Iskander Makhmudov, afin d'assurer la sécurité de sa famille et de ses biens à Monaco. Interrogé par BFMTV ce lundi, Jean-Maurice Bernard, président de la société Velours chargée de la sous-traitance du contrat, balaie d'un revers de main la défense de Benalla.
"Benalla a assisté à 2/3 rendez-vous sur ce contrat avec Crase et nous-mêmes. Il a soufflé, ou bien connaissait les noms des cinq personnes qui nous ont été imposées par Crase. Ils nous ont demandé au moment de la rupture de contrat de le poursuivre, ce sont les faits", développe-t-il.
Ainsi, Jean-Maurice Bernard dénonce la trahison dont il estime avoir été victime, puisqu'au moment des faits, en juin 2018, Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient pris connaissance de l'affaire de la Contrescarpe du 1er mai. De plus, peu après leur mise en examen, le chef d'entreprise tente de mettre fin à ce contrat mais en est dissuadé par les deux hommes.
>> L'ensemble de cet entretien est à retrouver en intégralité à 19h sur BFMTV.
Source : BFMTV