Des ministres interchangeables ? Pas de souci, selon Ndiaye, les marcheurs sont tous de « très grands politiques »

4 of 5 (6 Votes)

Bonjour, pas grand-chose dans l’actualité ce matin. Aussi on prend le parti de vous faire rire, avec une des inénarrables déclarations de Sibeth Ndiaye. D’ailleurs, on peut rajouter qu’ils sont aussi arrogants, suffisant, autistes, démagogues, verticaux, et ils ont un logiciel qui a 30 ans de retard et qui est voué à l'échec comme à l'étranger, enfin à l'échec pas pour tous je vous rassure.... Et changer de ministre de la Santé en pleine crise du coronavirus, pour une histoire de vidéo érotique, ce n'est pas très responsable... C'est là ou l'ont voie que les desiderata du parti présidentiel, passe avant l'intéret des Français(es), après il vous emballe ça façon En Marche ! Mais on n'est pas obligé de la croire sur parole hein, c'est bien elle qui assume mentir aux Français(es) pour protéger le président.... ; )

LREM 18 02 2020

A ceux qui verraient dans ce jeu de chaises musicales un signe inquiétant de l'inanité de la fonction ministérielle en Macronie, reléguée à la simple exécution des volontés jupitériennes, Sibeth Ndiaye a une réponse toute prête ce lundi 17 février : au contraire, l'exécutif a l'embarras du choix.

En football, on parle de "profondeur de banc". L'expression désigne la quantité et la qualité de la réserve de remplaçants prêts à suppléer un titulaire faisant défaut. Sur ce point, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, se veut rassurante ce lundi 17 févirer : l'exécutif est bien pourvu. C'est ainsi qu'Olivier Véran, député de l'Isère, s'est trouvé catapulté ministre de la Santé ce dimanche, après qu'Agnès Buzyn, en charge de ce portefeuille jusqu'alors, a repris en catastrophe la tête de la liste municipale de La République en marche à Paris, Benjamin Griveaux, ayant lui-même jeté l'éponge en raison de la diffusion d'images à caractère sexuel le concernant. A ceux qui verraient dans ce jeu de chaises musicales un signe inquiétant de l'inanité de la fonction ministérielle en Macronie, reléguée à la simple exécution des volontés jupitériennes, Sibeth Ndiaye a une réponse toute prête : au contraire, l'exécutif a l'embarras du choix.

Pourtant, Agnès Buzyn semblait très attachée à la conduite de ses dossiers : "Je ne pourrai pas être candidate aux municipales : j'avais déjà un agenda très chargé, j'ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s'est rajouté un surcroît de travail avec la crise du coronavirus, qui aujourd'hui m'occupe énormément", déclarait-elle encore vendredi au micro de France Inter. Dossiers que la même ministre n'a pas tardé à lâcher : "Elle a fait le choix de démissionner de son ministère, en considérant que mener une campagne à Paris comme tête de liste, ce n'était pas compatible avec le fait d'avoir des fonctions ministérielles", commente la porte-parole du gouvernement.

Qu'Agnès Buzyn ou quelqu'un d'autre soit le visage du gouvernement sur ces dossiers, cela n'aurait donc pas d'importance au fond ? "Chaque ministre a évidemment sa particularité", répond Sibeth Ndiaye, qui a elle-même pris la suite de Benjamin Griveaux en tant que porte-parole du gouvernement. Et d'ajouter : "Mais vous aurez noté qu'à chaque fois qu'on a eu des départs qui n'étaient pas prévus – je pense à celui de Jean-Paul Delevoye notamment -, ils ont été remplacés non pas par des personnes qui étaient choisies au hasard, mais qui étaient directement impliquées dans les dossiers qu'ils avaient à gérer." Autrement dit : le gouvernement prend en compte les compétences d'un ministre avant de le nommer. Quel management !

"Un repère de talents"

"On a des parlementaires qui sont d'excellents techniciens, de très grands politiques, et qui peuvent parfaitement accéder au gouvernement", continue-t-elle, réponse à la critique visant l'absence de poids lourds au sein du gouvernement et de la majorité. Un écho à cette bouleversante déclaration du patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre, qui s'émouvait en septembre dernier auprès du Figaro, à propos de la majorité : "C'est un repère de talents formidables, une écurie de pur-sang à la robe frémissante."

Quid d'Olivier Véran, dernier étalon à avoir obtenu son ticket pour un ministère ? "C'est un excellent technicien, un excellent politique aussi. Quelqu'un qui a été rapporteur général de la commission des affaires sociales, donc il s'y connaît très bien en matière de santé, et en matière d'affaires sociales." Alors ça, ça tombe bien.

 

Puisque vous êtes là...

… on aimerait vous dire un dernier mot. Vous êtes toujours plus nombreux à lire Marianne sur le web, et nous nous en réjouissons. Pour nous aider à garder notre liberté de ton et notre exigence journalistique, votre soutien est précieux. En vous abonnant par exemple, vous aurez accès à l’intégralité des contenus mais aussi à un espace de débat premium, réservé à nos abonnés, le tout sur un site débarrassé de toute publicité. Vous pouvez aussi nous soutenir par un don défiscalisé. Toute l’équipe Marianne vous remercie !

Je m'abonne Nous soutenir

 

Source : Marianne.net

 

Informations complémentaires :

 

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s