Eva Joly attaque Hulot sur le nucléaire

Pour cette page actu française avec du lag, un autre « courant » qui à l'heure de Fukushima a de l'importance avec Les Verts et notre bien-aimée Eva Joly en déplacement à La Hague. Toujours aussi singulière, et peu de chance de l'emporter, mais ce que l'on peut lui reconnaître, c'est une certaine authenticité et du sens..., Et qui pense à notre rayonnant candidat dont Mecanopolis avait, je vous le rappelle, éclaircit les sources de financement...

Bien décidée à défendre ses chances face à Hulot, la candidate écologiste multiplie les déplacements sur le terrain.

Moins d’une semaine après l’annonce de la candidature de Nicolas Hulot, Eva Joly, sa concurrente pour représenter l’écologie en 2012, assure avoir… « rajeuni ». Dans le TER qui la conduit vers Caen, l’eurodéputée Europe Ecologie-Les Verts paraît plus motivée que jamais face à son nouveau rival. Avec un angle d’attaque tout trouvé : le nucléaire. Pour cela, elle s’est rendue lundi auprès des premiers concernés : les habitants du Cotentin, territoire de la célèbre centrale Areva de La Hague.

Là, elle a réclamé au gouvernement qu’« un audit indépendant des 150 réacteurs nucléaires européens – dont les 58 français – soit effectué ». Pour elle, « il faut que chaque pays en évalue un autre. Par exemple, des experts allemands contrôlent les centrales espagnoles. Et ainsi de suite ». Bien qu’elle se défende d’adapter son agenda en fonction de Hulot, la présence d’Eva Joly sur la question nucléaire fait écho au silence de celui-ci. Mercredi dernier, l’ex-animateur de TF1, dont la Fondation est financée notamment par EDF, n’a pas dit un mot sur ce thème pourtant fondateur dans l’histoire de l’écologie politique.


L’angoisse des habitants de Flamanville

Réunis dans la salle des communautés de communes de Beaumont-La Hague, une centaine d’élus locaux et d’associatifs interpellent les représentants des opérateurs français du nucléaire, EDF et Areva, sous les yeux du préfet de la Manche. Fukushima, ville japonaise désormais aussi tristement célèbre que Tchernobyl, revient dans chaque intervention. Le maire de Flamanville, où se construit actuellement le prochain réacteur nouvelle génération EPR, témoigne de l’angoisse nouvelle de ses administrés : « On ne cesse de me demander quelles seront les conséquences, ici, en cas de catastrophe naturelle. »

Assise au dernier rang, Eva Joly écoute et prend des notes. La candidate à la primaire écolo n’étant pas membre de la Commission locale d’information, elle n’a pas le droit d’intervenir. Mais, une fois sortie, elle martèle son combat : sortir en vingt-cinq ans du nucléaire. Pour des raisons écologiques, certes, mais aussi philosophiques : « Nous sommes tous imbus de la puissance de la science. En persistant dans l’énergie nucléaire dont on a vu les risques, l’homme cède à l’“hybris” : vouloir se mesurer aux dieux. »

Source : France Soir

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