Carrefour à nouveau épinglé pour non-respect du SMIC

Regardez-moi ça, ces rapaces, qui non contents de faire peser une chape de PLOMB sur les petits agriculteurs et producteusr, étouffent leurs salariés. On le savait, maintenant c'est prouvé ! Pensez donc que vous volez la caissière qui vous SERT quand passez à la caisse de Carrefour ! Ça devrait vous enorgueillir dans votre geste de CONsomateur... Regardez-la bien dans les YEUX ! Déjà c'est pas top de la savoir 8 heures derrière sa caisse, quasiment sans PAUSE. Mais alors là, je dis : BRAVO Carrefour ! Avec eux il n'y a pas de doute, le POSITIF est de retour ! Et puis, c'est facile, il n'y a qu'à juger sur pièce avec le recul à 45 € volé par mois !... En plus au lieu de payer en grand saigneur ils font appel

Mais il y a un truc que je ne comprends pas... Comment une société qui fait 22,486 millions d'€uros de C.A., (sans compter l'essence) peut se payer une telle économie d'image ? 3,66 millions d'€uros, c'est peanuts, pour 1200 salariés impactés, ça fait  : 3000 € par personne. Cela vous donne le prix de l'économie d'image qu'ils sont près à faire..., Et à quel point ils se fichent de VOUS et de votre AVIS...

Moi personnellement, avec Mme Folamour, il y a longtemps que l'on ne va plus chez Carrefour, Auchan, ou les autres grandes enseignes. On côtoie uniquement ces VAMPIRES pour les produits d'hygiène pour la famille (et les animaux), et quelques produits de marques, que l'on s'octroie comme dernier rempart à notre vie de famille pierre à feu.  Et c'est bien parce que l'on n'a pas le CHOIX !

Le distributeur a été condamné à une amende de 3,66 millions d'euros par le tribunal de police d'Evry. Il a décidé de faire appel.

Le feuilleton judiciaire continue pour Carrefour, accusé de non respect du SMIC par la GCT et la CFDT. Mardi, le tribunal de police d'Evry a estimé que les salariés de onze magasins -soit environ 1.200 personnes-avaient été lésés. Il a condamné l'enseigne de grande distribution à une amende totale de 3,66 millions d'euros.

Les syndicats reprochaient à Carrefour d'avoir un temps inclus le «forfait pause» dans le calcul du salaire de base de ses salariés, et de les avoir ainsi payés en-dessous du salaire minimum interprofessionnel de croissance. Selon une étude de l'inspection du travail, le manque à gagner se serait élevé de 4,53 euros à 45,148 euros par mois selon les catégories de personnel. Le distributeur a mis fin à cette pratique au 1er janvier 2009, après la signature d'un accord d'entreprise.

«C'est quoi le SMIC? »

Le tribunal a condamné Carrefour à verser des amendes de 2.000 euros, dont le nombre a été calculé magasin par magasin, en fonction du nombre de salariés lésés. Le groupe a ainsi écopé de 319 amendes pour son point de vente de Villabé, 302 et 235 pour deux magasins à Nîmes, 233 pour celui d'Aix-en-Provence, 157 pour Etampes, 149 pour Evry, 134 pour Givors, 122 pour Montereau-Fault-Yonne, 121 pour Nice, 39 pour Champs-sur-Marne et enfin 19 pour Port-de-Bouc. La relaxe a été prononcée pour le cas du magasin d'Uzès. Le groupe devra aussi verser entre 10.000 et 15.000 euros d'amende à chacune des fédérations syndicales qui ont porté plainte, ainsi qu'entre 300 et 1.000 euros pour chacun des dix salariés qui ont porté plainte indépendamment.

Carrefour a annoncé mercredi, par la voix de son DRH, Jean-Luc Masset, sur RTL, qu'il allait faire appel de cette décision. «Ce type de jugement ouvre une interprétation du code du travail qui dépasse très largement le cadre de Carrefour et le cadre de la distribution sur "C'est quoi le SMIC? Quel est le contenu, quels sont les éléments fondamentaux, du SMIC?"», a-t-il commenté.

Incertitude juridique

La prise en compte du temps de pause par Carrefour dans le calcul des salaires a déjà fait l'objet de nombreux recours devant différentes juridictions. Les décisions rendues par les Conseils de prud'hommes et par les tribunaux de police ont donné raison tantôt aux salariés, tantôt à leur employeur. Mais le 16 février, la Cour de cassation avait tranché pour la première fois, dans deux arrêts différents, en faveur des plaignants.

Cette décision «donne le "la" à tous les contentieux en cours», dont aucun n'est encore arrivé en cassation, s'était alors félicité Me François Dumoulin, avocat de la CGT, auprès de l'AFP. De fait, l'incertitude juridique continue de peser sur Carrefour tant que toutes les procédures lancées ne sont pas clauses.

Cet hiver, la CFDT estimait que 30.000 salariés du groupe auraient été lésés, même si tous n'ont pas porté plainte. Si Carrefour devait régulariser leur situation à tous, il aurait à débourser plus de 20 millions d'euros, estimait-elle.

LES ECHOS


Carrefour, les pubs de merde sont de retour by aduz


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s