Trois permis sur des gisements de gaz de schiste abrogés

Bonjour ! Il est tôt, la France se réveille (écoutez RMC ou France Info avec les icônes en page de garde !), et d’ores et déjà l’actu donne le ton. On sent cette fin de règne qui se profile à l’horizon et le calcul d’un constat qui n’est pas forcément à l’avantage de la majorité. Je ne peux cependant que me réjouir des mesures que notre président a prises récemment pour les handicapés avérés et lourds. Mais quid des simples enfants en « retard » ou qui n’arrivent pas à prendre le rythme de ces classes surchargées ? Auront-ils eux aussi des personnels adaptés ? Ou, à l’image de nos Rased, seront-ils pragmatiquement, mais systématiquement, mis sur le bas-côté de notre route commune ?

Quand à cette blague de la fracturation hydraulique (3 chantiers abrogés sur 61), vous rappelez-vous les conditions de cette prise d’otage nationale mémorable par les lobbies pétroliers ?

En ce 4 octobre, alors que l’on sent la pression, et les ordres qui sont donnés aux policiers, de maquiller encore plus à la source les chiffres que sous le règne de Brice Hortefeux (et ses petits panneaux). Vous ne serez pas surpris d’apprendre que, concomitamment, contrairement à Mme Isabelle Prevost-Desprez, la convocation du procureur Philippe Courroye est, elle, retardée sine die.

Alors, qui est responsable de ce mauvais feuilleton dans ma réalité ? Qui a changé de chaîne pour me mettre ce programme grotesque et sans fondement ? Serait-ce les mêmes visionnaires qui, à 48 % sont trop heureux de stigmatiser les fumeurs pour que l'on ne voit pas leur propre médiocrité en terme de productivité ? A l'aube de 2012 et des badges magnétiques, je leur promets bien du plaisir !

Franchement, la qualité de cette série laisse à désirer… On dirait un mauvais feuilleton américain...

N’oubliez pas le 9 octobre et les primaires socialiste pour sculpter à même l’histoire votre FUTUR !


Gaz de schiste : explications. par nonaugazschiste07

PARIS (Reuters) - Le gouvernement français va abroger trois permis accordés pour l'exploration de gaz de schiste, confirmant ainsi l'interdiction de la très polluante technique de fracturation hydraulique.

Cette décision concerne les deux permis de l'Entreprise américain Schuepbach, en Ardèche et dans l'Aveyron, et celui de Total à Montélimar, a précisé la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Elle devrait être officialisée mardi lors d'un déplacement de Nicolas Sarkozy dans le Gard.

"Générations Futures" estime toutefois dans un communiqué que la situation n'est pas réglée, d'autres permis étant toujours valables sur d'autres sites.

Le mouvement "demande l'interdiction de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels de quelque nature qu'ils soient et l'abrogation de tous les permis en cours", déclare son porte-parole François Veillerette.

"Si Nicolas Sarkozy croit ainsi acheter un peu de paix sociale avant son déplacement dans le Gard et au moment où son régime s'effondre, il se trompe lourdement", a dit de son côté Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle.

"Nous n'oublions pas qu'il reste 61 permis encore en vigueur ailleurs en France, sans parler des nouveaux projets off shore en Méditerranée et en Guyane", ajoute-t-il.

Nathalie Kosciusko-Morizet affirme pour sa part que les trois permis abrogés "représentent la totalité des permis demandés en France en vue de l'exploration de gisements de gaz de schiste."

Pour les 61 autres permis en cours de validité, les détenteurs "n'ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels", explique-t-elle dans un communiqué.

Total avait annoncé le 12 septembre qu'il souhaitait poursuivre les recherche de gaz de schiste dans le sud-est de la France en s'engageant à ne pas recourir à la méthode dite de "fracturation hydraulique" aujourd'hui interdite.

En revanche, Schuepbach n'a pas renoncé à la fracturation hydraulique, considérée comme la seule technique disponible pour extraire les hydrocarbures piégés dans d'étroites fissures de schiste, rapportait samedi le Figaro.

Les experts ont jugé le rapport du groupe Total conforme à la loi mais cela n'a pas suffi à empêcher la décision d'abroger le permis de Montélimar, ajoutait le quotidien.

MOBILISATION DES ÉCOLOGISTES

Dans le cadre de la loi adoptée en juillet sur l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste, les titulaires de permis avaient jusqu'au 13 septembre pour déclarer s'ils renonçaient ou pas à leurs droits d'exploration et à la technique utilisée.

Face à une levée de boucliers contre l'exploration des gaz de schistes en France, le gouvernement a interdit l'usage de la technique de la fracturation hydraulique, jugée hautement polluante. Les permis sont automatiquement invalidés en cas de demande d'utilisation de cette technique.

L'eurodéputé José Bové avait estimé samedi que l'abrogation des trois permis serait une victoire, même s'il s'agissait surtout d'un "effet d'annonce" lié à la campagne présidentielle.

"Dans cette affaire, les pouvoirs publics ont besoin de rattraper leur capital confiance. Pour nous, c'est un combat qui a commencé le 20 décembre 2010 et une belle leçon de mobilisation et de démocratie citoyenne", a-t-il dit.

Cette annonce intervient en effet à la veille du déplacement mardi de Nicolas Sarkozy dans le sud du pays pour se féliciter du classement du parc national des Cévennes au patrimoine mondial de l'Unesco.

Les écologistes locaux, José Bové en tête, estimaient que la beauté du site était menacée par le permis de Nant accordé à la firme texane Schuepbach.

Les Cévenols s'étaient fortement mobilisés fin 2010 et au début 2011 contre l'exploration du gaz de schiste tandis que plus de 180 collectifs citoyens se créaient un peu partout en France.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Source : Reuters

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