Réactions aux vœux de Nicolas Sarkozy

Il me semble avoir détecté quelque chose de nouveau dans le regard... Soyez attentif et vous aurez peut-être la même conclusion que moi...

Amicalement,

L'Amourfou,

Le porte-parole du PS Benoît Hamon a affirmé, samedi 31 décembre, que Nicolas Sarkozy "prétend dans ses vœux vouloir protéger les Français"  mais que "jamais un président de la République ne (les) aura autant maltraités pour protéger une minorité d'entre eux"

"Depuis cinq ans que Nicolas Sarkozy nous adresse ses vœux comme président de la République il y a un million de chômeurs de plus inscrits à Pôle emploi", "75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux ont été distribués aux plus riches". "C'est la TVA qui augmente pour vous alors que 300 000 contribuables ne payent plus l'impôt sur la fortune, la dette s'est alourdie de 612 milliards d'euros et 337 000 personnes de plus sont passées sous la barre du seuil de pauvreté", a énuméré le porte-parole socialiste.

Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, a déclaré, sur LCI, qu'"Il n'a rien apporté de nouveau par rapport aux quatre ans qui viennent de passer." "Une nouvelle promesse mais très inquiétante : celle de la TVA sociale qui va toucher en priorité les classes populaires et les classes moyennes." "Il est un président impuissant à protéger les Français et qui subit la crise."

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, a déclaré, dans un communiqué : "Réciter des poncifs ne fait pas un message. Pourquoi ne s'est-il pas contenté de nous dire "adieu" ? Nos meilleurs vœux auraient été exaucés dès le premier jour de l'année. Mais il a bavardé et il nous a dit à bientôt. Tout reste à faire donc. La réponse à ces voeux sera dans les urnes."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, indique, dans un communiqué que "Nicolas Sarkozy continue de masquer sa responsabilité dans la crise dont il reconnaît aujourd'hui qu'elle va se poursuivre. La vérité, c'est que le chef de l'Etat tente de mettre son échec sur le dos de la crise (...) A l'entendre, ce ne sont ni les agences ni les marchés qui dictent sa politique alors que l'année 2011 a été rythmée par les pressions de ces marchés auxquels Nicolas Sarkozy a cherché à répondre en permanence (...) 2012 doit être l'année ou tout doit être fait pour se débarrasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique".

Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et candidat à la présidentielle "Le président de la République s'est efforcé de dissimuler son impuissance en se présentant aux Français comme leur meilleur protecteur face à la crise. Derrière l'invocation rituelle de notre union avec nos partenaires européens, Nicolas Sarkozy s'est bien gardé d'évoquer les 5 points de PIB, soit 100 milliards d'euros dont, au terme du nouveau traité européen, il s'est engagé vis à vis de Mme (Angela) Merkel à diminuer les dépenses publiques. Nicolas Sarkozy, au sommet de ses talents de prestidigitateur, s'est efforcé de dissimuler qu'il n'était que le 'junior partner' de Mme Merkel quant à la définition de la politique européenne face à la crise."

Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a déclaré, dans un communiqué : "Les vœux pieux du Chef de l'Etat ne convainquent plus personne."

Sergio Coronado, porte-parole d'Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, déclare : "Alors que les Français ont perdu confiance dans sa capacité à les protéger contre la crise, Nicolas Sarkozy se satisfait, pour les derniers voeux de son quinquennat, de commenter la situation difficile, fruit de son bilan, que vit le pays. Pour celui qui prétendait incarner un président qui agit, c'est un lourd échec (...) Face à l'inquiétude de nos concitoyens, il est temps de changer de cap. En 2012 changeons de président, votons juste".

Marielle de Sarnez, directrice de campagne de François Bayrou (MoDem), estime dans un communiqué que "Le diagnostic formulé par le Président de la République ce soir n'est pas tout à fait exact. Bien sûr une partie de la crise en France relève de l'extérieur, mais il y a surtout une responsabilité des pouvoirs publics et des dirigeants politiques français de gauche comme de droite. J'aurais aimé que Nicolas Sarkozy le reconnaisse. On vit une crise très grave qui touche les Français très durement, j'ai eu le sentiment ce soir que les discours et les propositions n'étaient pas à la hauteur".

SATISFACTION DANS LA MAJORITÉ

Dans un communiqué, François Fillon, a déclaré : "Le courage, la lucidité et la solidarité sont les trois valeurs autour desquelles la France doit se rassembler pour surmonter la crise." "Le rendez-vous du 18 janvier, qui réunira les forces économiques et sociales de notre pays, doit être l'occasion d'amplifier nos efforts contre le chômage, de revoir le financement de notre protection sociale, de mettre en oeuvre la taxation sur les transitions financières." Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, a dit : "L'année 2012 sera une nouvelle année de réformes audacieuses et nécessaires. Ces réformes structurelles permettront à nos entreprises d'être plus compétitives dans la concurrence mondiale, de créer de l'emploi en France, de garantir l'avenir des générations futures."

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : "Nicolas Sarkozy a su trouver les mots justes pour expliquer les enjeux de la crise extraordinaire qui frappe tous les pays du monde, pour rassurer face aux défis que nous devons relever et surtout pour tracer un chemin de confiance et d'espoir pour la France et les Français. Ce chemin est celui du courage et du travail, du rassemblement et de la solidarité, de l'ouverture au monde et de l'ambition". Brice Hortefeux, vice-président de l'UMP, estime que  "Le chef de l'Etat a trouvé le ton juste pour incarner sa mission de protecteur et de rassembleur face aux défis qu'impose la crise économique mondiale. Il a su prendre les initiatives nécessaires pour surmonter lucidement les difficultés tout en rappelant les atouts de notre pays et les raisons d'espérer".

La Droite sociale, mouvement dirigée par Laurent Wauquiez (UMP) "se réjouit que les priorités et les valeurs qu'elle porte soient au coeur des priorités qu'a fixées le président de la République pour cette nouvelle année. Le retour a l'activite, qui doit être la priorité de notre contrat social dans une logique de droits et devoirs (...) La Droite Sociale salue le courage et le sang froid dont a fait preuve le Président de la République tout au long de l'année qui s'achève et se réjouit de la détermination dont il a fait preuve lors de la présentation de ses vœux pour l'année 2012".

 

Source : Le Monde.fr

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