Nicolas Sarkozy assume sa défaite et va se mettre en retrait...

Heureusement il reste des gens au grand cœur, qui vous insufflent ce petit souffle de « vie », et vous remettent sur les rails. C’est d’ailleurs ce même lecteur (merci à lui), grâce à qui nous téléchargeons depuis hier le blog sur un nouveau serveur, que nous allons mettre à l'épreuve (encore 53 heures d'upload...). Alors en conclusion, peut-être peu de lecteurs, mais que des bons. Quand je vois les commentaires sur certains sites, je remercie le bon Dieu de ne pas en avoir. Au final, en ce jour de libération, mes pensées vont certes vers le peuple de France, mais aussi vers un des nôtres, expatrié en République dominicaine, qui est « perdu » quelque part en pleine mer sur un énorme gazier, mais qui, grâce au miracle de la technologie, peut nous lire.

Courage A., On est avec toi, tu fais parti des nôtres...

Et vous aussi, quel que soit votre parti politique ou votre « couleur », ce qui compte, c’est que nous formons un peuple riche de 65.000.000 d'âmes unies face à l'adversité du rackett de la dette. Nos différences sont autant de richesses. Voudriez-vous vivre dans un monde rempli de clones identiques ? Pendant ces deux dernières années, le blog a assez mis en évidence nos ennemis communs. À vous de vous unir pour les éradiquer de nos vies...

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PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche assumer la responsabilité de sa défaite à l'élection présidentielle et annoncé qu'il ne ferait plus de la politique au même niveau.

Un peu plus tôt, lors d'une réunion à l'Elysée avec quelques fidèles, il avait dit exclure notamment de se représenter à une telle élection mais promis de faire "tout pour préserver l'unité" de son parti, l'UMP, selon un participant.

Dans une allocution de moins de dix minutes dans la salle de la Mutualité, à Paris, il a remercié ses partisans et les a invités à respecter le choix du suffrage universel.

"Je n'ai pas réussi à convaincre une majorité de Français", a-t-il dit. "Je porte toute la responsabilité de cette défaite."

"Je me suis battu sur la valeur de responsabilité et je ne suis pas un homme qui n'assume pas ses responsabilités. J'étais le chef et, quand il y a une défaite, c'est le numéro un qui en porte la première responsabilité", a-t-il ajouté.

Le président sortant a déclaré avoir eu au téléphone son adversaire victorieux, le socialiste François Hollande, à qui il a dit vouloir "souhaiter bonne chance au milieu des épreuves".

"Ça sera difficile, mais je souhaite de tout cœur que la France, qui est notre pays, qui nous rassemble, réussisse à traverser ces épreuves", a-t-il poursuivi.

Evoquant son avenir, Nicolas Sarkozy a indiqué : "Une nouvelle époque s'ouvre et dans cette époque, je resterai un des vôtres (...) mais ma place ne pourra plus être la même."

"Après 35 ans de mandats politiques, après dix ans, dix ans que chaque seconde je vis pour des responsabilités gouvernementales au plus haut niveau, cinq ans à la tête de l'Etat, mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent", a-t-il dit, sans autre détail.

"Au moment où je m'apprête à redevenir un Français parmi les Français, plus que jamais j'ai l'amour de notre pays inscrit au plus profond de mon cœur", a-t-il ajouté.

Selon un participant à la réunion de l'Elysée, Nicolas Sarkozy exclut d'être de nouveau candidat à la présidence de la République mais "restera un membre actif de l'UMP".

PAS COMME JOSPIN

"Donc il sera présent, il donnera des conseils. Il ne se retire pas de la vie politique comme l'avait dit Lionel Jospin. Il prend des distances et il veut s'engager différemment", a précisé à Reuters ce haut responsable de l'UMP.

Dès le soir de sa défaite au premier tour de la présidentielle de 2002, le Premier ministre et candidat socialiste avait annoncé qu'il se retirait de la vie politique, laissant le PS sans chef avant les élections législatives.

"Je ferai tout pour préserver l'unité de l'UMP", a dit Nicolas Sarkozy selon le même participant à la réunion, selon lequel cela ne signifie cependant pas que le président déchu envisage de reprendre la tête de son parti.

"C'est simplement un avertissement lancé pour que chacun prenne ses responsabilités", a ajouté ce proche de Nicolas Sarkozy. "Il n'y a aucune place, ni pour une querelle de personnes, ni pour une querelle de chefs. Aujourd'hui, ce que nos électeurs attendent de nous, c'est que nous allions unis à la bataille des législatives."

Le même interlocuteur a cependant estimé que l'ex-président ne participerait pas lui-même à la campagne des législatives.

Lors de la même réunion, Nicolas Sarkozy a jugé "tout à fait honorable" son score au second tour de la présidentielle.

Plus tard, à la Mutualité, il a exhorté ses partisans à donner "la meilleure image de la France, d'une France rayonnante, d'une France qui n'a pas de haine au cœur, d'une France démocratique, d'une France joyeuse, d'une France qui ne baisse pas la tête, d'une France ouverte, d'une France qui ne regarde pas l'autre comme un adversaire ou un ennemi, qui a su gagner avec moi en 2007 et qui saura reconnaître la défaite en 2012."

"Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Français, soyons exactement le contraire de l'image que certains auraient voulu donner dans un cadre inverse", a-t-il souligné, avant de conclure à l'adresse de la foule par un "je vous remercie".

Yann Le Guernigou, Patrick Vignal et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

Source : Reuters, illustration le Blog de l'éveil 2012

 

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