L'homme le plus riche de France deviendrait Belge...

J’aime beaucoup la délicieuse façon qu’ont ces gens de la haute société, de prendre tous les Français pour des c..s. Non, c'est sûr, si le plus riche des Français et Européens prend la nationalité Belge, ce n’est pas à cause des impôts, c’est pour les succulentes frites belges... D’ailleurs, ce n'est pas non plus une étape préalable pour abandonner la nationalité Française pour ensuite adopter la nationalité Monégasque…

Si j'étais président, il verrait que j'ai le sens de l'humour, lorsque je le lui retirerai sa nationalité française, et nationaliserai, illico, toutes ses entreprises…

Comme quoi, tout a un prix, même l’honneur de ce soit-disant « homme le plus riche de France et d'Europe… »

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Bernard Arnault

PARIS (Reuters) - Bernard Arnault, PDG du groupe français de luxe LVMH qui est opposé au projet gouvernemental de taxation des "super-riches", a demandé la nationalité belge, mais assure samedi qu'il n'y a pas de raison fiscale à cette démarche.

Confirmant une information publiée par le quotidien La Libre Belgique sur son site internet, l'homme d'affaires, qui est la première fortune de France, assure qu'il paiera toujours ses impôts en France comme résident et gardera parallèlement la nationalité française.

Selon le magazine Forbes, Bernard Arnault était début 2011 la quatrième fortune mondiale et la première en Europe avec 41 milliards de dollars. En l'espace d'un an, il est passé de la septième place à la quatrième en profitant de l'essor du secteur du luxe notamment en Asie.

"Contrairement aux informations publiées ce jour, M. Bernard Arnault précise qu'il est et qu'il reste résident fiscal français. L'obtention éventuelle de la double nationalité franco-belge ne change rien à cette situation ni à sa détermination de poursuivre le développement du groupe LVMH et les créations d'emplois qui en sont la conséquence en France", écrit-il dans un communiqué.

"Il rappelle que le groupe LVMH embauche, chaque année, plusieurs milliers de personnes en France et ce depuis plus de 20 ans et qu'il contribue massivement aux exportations françaises", ajoute-t-il.

Cette information survient alors que le gouvernement prépare pour fin septembre, avec le budget, la nouvelle taxe ou tranche d'imposition censée prélever 75 % de la part des revenus supérieure à un million d'euros annuels, promesse de campagne de François Hollande.

Le gouvernement a réaffirmé vendredi qu'il prendrait cette mesure, après des informations de presse assurant qu'il envisageait de possibles aménagements très importants, notamment une exonération des revenus du capital.

UN DOMICILE À BRUXELLES

Bernard Arnault, qui a rencontré mercredi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et lui a fait part de son opposition au projet de taxation à 75 %, explique sa démarche par des questions familiales et d'entreprise et non par l'idée qu'il souhaitait échapper à cette mesure ou d'autres.

"M. Arnault, originaire du Nord de la France, a de nombreux liens avec la Belgique tant sur le plan personnel et familial que sur le plan professionnel. Son groupe privé (Groupe Arnault) a de nombreux investissements en Belgique et entend les développer. C'est dans cette perspective que M. Bernard Arnault a sollicité la double nationalité franco-belge", dit-il dans son communiqué.

Un porte-parole de LVMH, contacté par Reuters, s'est refusé à tout commentaire. De source proche du groupe, on parle de possibles affaires avec le proche de Bernard Arnault, Albert Frère.

La Libre Belgique cite Georges Dallemagne, le président de la commission des naturalisations à la Chambre des représentants belge, qui confirme l'information et déclare au quotidien que le dossier sera traité comme tous les autres, notamment s'agissant de la vérification des "attaches véritables" que Bernard Arnault a avec le pays.

Agé de 63 ans, le président du groupe Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH) dispose d'un domicile à Bruxelles, ajoute le journal belge. LVMH a domicilié un certain nombre de holdings financières en Belgique.

La Belgique est un refuge pour de nombreux exilés fiscaux français, qui y bénéficient de facilités.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont réitéré vendredi leur volonté de mettre en œuvre la promesse de taxation à 75 % des revenus supérieurs à un million d'euros par an, mais les modalités d'application concrètes de cette mesure doivent être définies dans le cadre du budget 2013.

Samedi, Matignon et l'Elysée n'ont pas fait de commentaires.

Le sujet de la taxe à 75 % suscite des réticences chez les grands patrons français et avait amené avant l'été une pique ironique du chef de gouvernement britannique conservateur David Cameron, qui s'était dit prêt à "dérouler le tapis rouge" aux exilés fiscaux éventuels.

L'opposition de droite a estimé que l'événement démontrait la nocivité de la politique de François Hollande.

"Ça va se répandre comme une traînée de poudre. A travers toute la planète, on dira que la France n'aime pas la réussite", a dit l'ex-Premier ministre François Fillon à la presse en marge d'une réunion de son parti.

Le Parti communiste se propose de son côté de "mettre hors d'état de nuire les dirigeants irresponsables et cupides", car, écrit-il dans un communiqué, "cette lâche désertion fiscale est bien misérable". Il estime que le dirigeant de LVMH est "coutumier du fait" puisqu'il avait choisi, en 1981, les Etats-Unis pour trois ans, après l'élection du président socialiste François Mitterrand.

Thierry Lévêque, Pascale Denis et Yves Clarisse, édité par Henri-Pierre André

Source : Reuters


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