Eh bien, c'est bien fait pour eux. Ils n'avaient qu'à pas jouer leur argent sur les marchés financiers et se concentrer sur leur activité de constructeur automobile. Ils n'ont même pas été capables de produire des véhicules de qualité à un prix abordable ces dernières années. Vous avez vu le prix des voitures neuves ? C'est comme l'immobilier, c'est totalement déconnecté de la réalité...
En tout cas, contrairement à toutes les rumeurs, le gouvernement n'entrera pas au capital de PSA, mais rassurez-vous, il les aidera autrement ... En vous forçant quand même à acheter un nouveau véhicule neuf par exemple... : (
Quid de la secrétaire qui a un petit salaire et travail au cœur de la ville ? Avec leur projet de loi, soit elle perd son job, soit elle a une amende ! Ces gens sont des criminels qui n'évoluent pas dans la réalité du commun des mortels...
De toute son histoire, PSA Peugeot-Citroën n'avait jamais connu d'aussi mauvais résultats. Le constructeur automobile a annoncé mercredi 13 février une perte nette astronomique de 5 milliards d'euros en 2012. Une véritable dégringolade : l'année précédente, le groupe avait dégagé un bénéfice net de 588 millions.
Cette annonce, qui s'explique par la dépendance du constructeur aux marchés européens en crise, ne faisait guère de mystère depuis une semaine. Jeudi 7 février, le groupe avait en effet décidé de déprécier la valeur comptable de ses actifs à hauteur de 4,7 milliards d'euros. Autrement dit, de revoir à la baisse sa propre valeur.
Le groupe a essuyé une perte opérationnelle courante de 1,09 milliard, tandis que le chiffre d'affaires a reculé de 5,2%, à 55,4 milliards. Dans le détail, le numéro un français de l'automobile a brûlé l'an dernier 3 milliards d'euros de liquidités, dont 2,5 milliards pour sa branche automobile, soit 200 millions par mois. Des résultats qui "reflètent la détérioration de l'environnement dans le secteur automobile en Europe", selon le président du directoire de PSA, Philippe Varin.
Le groupe veut tenir bon
Malgré cette avalanche de mauvaises nouvelles, la direction du groupe affiche sa confiance en l'avenir, et maintient ses prévisions pour 2013 et les années suivantes. Le directeur financier s'est ainsi félicité de l'allégement de la dette de PSA, qui atteint désormais 3 milliards d'euros, soit 200 millions de moins que l'année précédente.
Le groupe compte en outre diviser par deux dès cette année son rythme de consommation de cash et vise un retour à l'équilibre de sa trésorerie opérationnelle à fin 2014. Pour rebondir, il compte sur son plan de restructuration en cours, mais aussi sur son alliance avec l'américain General Motors.
La direction a par ailleurs annoncé son intention de repositionner cette année ses deux marques, Peugeot et Citroën, l'une par rapport à l'autre. "Chaque marque aura une position clarifiée dès les prochains lancements de véhicules", a expliqué le directeur financier de PSA.
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