J’espère que vous avez bien profité de la journée d’hier, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de luminosité ici, ma peau n’est même plus habituée, aussi cela a fait franchement du bien, en ce dimanche premier barbecue de l’année ; ). J’espère que le beau temps sera aussi de la partie chez vous, profitez-en et captez de la vitamine D essentielle à votre système immunitaire.
Ce matin, après la lecture de quelques articles d’intérêt, j’ai décidé de commencer par le plus soft, mais si j’en crois l’arrière-goût que me laisse dans la bouche, Florange, Psa, Goodyear, Petroplus ou plus récemment Armor Lux..., cela fait un certain nombre de « fail » importants pour notre gouvernement. Alors, je suis plutôt inquiet pour ce fleuron de l’industrie française qu’est Saint-Nazaire. Et j'ai bien peur que cette communication gouvernementale ne cache en fait un enterrement de 1re classe...
Certes, ils ont du travail pour au moins un an, mais en dehors de ça je ne pense pas qu’ils puissent compter réellement sur le gouvernement.
Aussi, je m’interroge, car ils ont fait tout un foin sur la BPI... Et alors que notre industrie vaccille, elle ne serait d'aucune aide ?
Ne peut-on pas les soutenir entre deux constructions de navires, une sorte de « facilité de caisse » par exemple, qu’ils renfloueraient quand les bateaux seraient payé ?
Enfin je pense, que même sans totalement « nationaliser » la société on peut mettre des gens de bon sens pour aider à gérer tout cela.
Mais c’est une question de volonté politique, et j’ai bien peur qu’il n’y en ait plus…
Ils peuvent donc toujours « prétendre » lutter contre le chômage… On voit bien que ce n'est pas suivi d'effets...
Bien à vous,
L'Amourfou
PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a assuré samedi qu'il était mobilisé pour conforter l'avenir des chantiers navals de Saint-Nazaire, nullement menacés selon lui par la volonté exprimée par le groupe sud-coréen STX de se désengager.
STX Offshore & Shipbuilding a annoncé vendredi qu'il envisageait de vendre ses chantiers navals en France, en Finlande et Chine dans le cadre du plan de désendettement lancé par sa maison mère pour faire face au ralentissement du marché mondial de la construction navale.
L'entreprise contrôle indirectement deux tiers du capital de STX France, qui regroupe les chantiers de Lorient et Saint-Nazaire, le solde étant aux mains de l'Etat français.
Le syndicat Force ouvrière (FO) a immédiatement demandé la nationalisation du dernier grand chantier naval français pour compenser ce désengagement.
"Le gouvernement est pleinement mobilisé sur ce dossier, afin de conforter l'avenir industriel des chantiers qu'il continuera d'accompagner dans leur développement", ont déclaré dans un communiqué conjoint les ministres de l'Economie, Pierre Moscovici, et du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
Ils soulignent que STX n'a pas saisi le gouvernement de ses intentions et qu'aucun projet de cession ne peut avoir lieu sans information préalable de l'actionnaire public français.
"La situation économique et le financement des chantiers de Saint-Nazaire ne sont par ailleurs pas en cause dans le développement de la situation du groupe STX", poursuivent les ministres, qui insistent sur les importants contrats remportés ces derniers mois. "L'activité de Saint-Nazaire n'est donc aucunement menacée par les événements de Corée."
Dans Le Monde publié samedi, Arnaud Montebourg se montre très prudent sur une éventuelle nationalisation.
"Les chantiers navals de Saint-Nazaire ont besoin de commandes, pas d'un nouvel actionnaire, car l'outil de travail est performant", souligne-t-il. "Nationaliser sans commandes ne servirait à rien."
En mars dernier, le MSC Preziosa, un paquebot géant commandé par l'armateur italien MSC est sorti des chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui emploient 2.000 employés.
La construction d'un autre paquebot est actuellement à l'étude entre STX et MSC croisières, tandis que les chantiers navals, qui craignaient il y a quelques mois une baisse drastique de leur plan de charge, vont débuter en septembre la construction d'un autre navire pour une société concurrente.
Royal Caribbean Cruise Line a en effet signé en décembre dernier un contrat avec les chantiers de l'Atlantique pour la livraison, en 2016, d'un autre paquebot de 361 mètres de long.
Yves Clarisse
Source : Fr.reuters.com
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