Où sont passés les amis de Nicolas Sarkozy ?

Rassurez-vous notre cher « ex président » a encore beaucoup de monde autour de lui pour défendre ses ambitions, n’empêche qu’à droite, ils semblent commencer à dégriser… D'ailleurs, à ce sujet, je reste persuadé que bientôt, grâce au travail de juges restés impartiaux, nous aurons droit au « grand réveil », et vu le nombre de d'affaires qu'il a simultanément aux fesses (lui et ses sibres), on risque de sacrément rigoler.... (informations complémentaires).

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L’association fondée par Brice Hortefeux après la défaite de 2012 fait sa rentrée aujourd’hui…mais il y a moins de monde que l’an dernier.

Qu’elle semble loin l’époque où les ténors de l’UMP se disputaient l’amitié de ! C’est en rangs clairsemés que l’Association des amis de l’ancien chef de l’Etat effectue aujourd’hui et demain sa rentrée à Arcachon (Gironde). Toujours aussi populaire auprès des sympathisants de droite, comme le prouve encore le sondage publié ce week-end par « Sud Ouest » (54% des sympathisants de l’UMP souhaiteraient qu’il soit candidat en 2017, très loin devant Fillon [17%]), Sarkozy est devenu l’adversaire à abattre pour ceux qui rêvent aussi d’un destin élyséen.

Des absences qui font jaser. Il y a un an, à Nice, pour la première rentrée de l’association présidée par , les barons du parti se bousculaient devant le musée Matisse pour être sur la photo de famille. Cette fois, le cliché ne sera plus du tout le même. Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, , Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse ou encore Jérôme Chartier bouderont le rendez-vous. Certains se sont engagés entre-temps au côté de François Fillon, d’autres aspirent à s’émanciper. C’est notamment le cas de Bertrand, NKM et Le Maire. Celui-ci prétexte une foire-exposition à Châlons-en-Champagne (Marne) pour sécher l’événement demain! La candidate à la mairie de Paris évoque pour sa part la proximité de la date avec la rentrée scolaire de ses enfants, à l’instar du fidèle Henri Guaino. « On ne peut pas non plus tout sacrifier », se défend l’ex-plume de Sarkozy. « Mais nous aurons plus de 2000 participants! Et, a contrario, des personnalités qui n’étaient pas là l’an passé viendront cette fois-ci, comme Alain Juppé et Luc Chatel », plaide Hortefeux.

Sarkozy est-il encore le chef naturel? Pour les militants et les sympathisants, sans aucun doute! La preuve, les bons sondages qui en font toujours le champion incontesté dans l’hypothèse d’une candidature en 2017, mais aussi le succès de la grande souscription lancée cet été pour régler l’ardoise des 11 M€ de la campagne présidentielle, après l’annulation des comptes de campagne 2012 par le Conseil constitutionnel. Présent demain, Jean-François Copé devrait d’ailleurs annoncer que le montant recueilli a dépassé l’objectif. Un engouement qui contraste sérieusement avec celui des cadres du parti. Car, depuis des semaines, le socle de la statue du commandeur s’effrite.

Certains n’ont guère apprécié « son petit numéro du 8 juillet au siège de l’UMP, quand le parti était en pleine crise financière et que, lui, s’est pris pour le dieu vivant en organisant la claque devant les caméras et en nous donnant des leçons », tacle un député. Bien que présent à Arcachon, Eric Woerth pense aussi que les temps ont changé : « Il n’y a plus de chef naturel. Nous devons trouver de nouvelles modalités de fonctionnement. » Fillon ne disait-il pas lui-même, début juillet, qu’on « ne pouvait plus lier l’avenir de l’UMP à un seul homme »?

Que faire du droit d’inventaire? La question agite le parti depuis un an et elle est brusquement revenue sous les feux de l’actualité avec la proposition de Jean-François Copé « d’organiser une évaluation » des années Sarkozy d’ici à la mi-octobre. Une prise de position perçue d’ailleurs comme une marque d’émancipation du président de l’UMP, « loyal, mais pas vassal ». Déballer le bilan du dernier quinquennat? « Pas question! », s’emporte Guaino, en gardien du temple. « Faire de la politique, ce n’est pas regarder dans le rétroviseur, sinon on fonce dans le ravin », ajoute Nadine Morano. Aujourd’hui, même les partisans du droit d’inventaire, comme Fillon et Pécresse, se retrouvent coincés par la proposition de Copé. « Curieusement, depuis qu’il en a parlé, plus personne n’en veut, c’est étonnant ! ironise son entourage. On leur a coupé l’herbe sous le pied. C’est opération gagnée. »

 

Source : Leparisien.fr

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