Victoire du Front national à la cantonale de Brignoles

Bonjour, je suis désolé, j’aimerai bien faire l’impasse dessus, pour ne pas leur faire de la pub, mais il vaut mieux affronter les soucis que de les ignorer.

Face au rejet des partis traditionnaux (qui font tout pour ça), les Français tombent dans le piège du Front national ou s’abstiennent, un membre de l’... avait très bien analysé cela lors du premier tour à Brignoles.

Et force est de constater qu’à peine un électeur sur deux s’est déplacé, le ras-le-bol de la politique est bel et bien présent, car INTENTIONNELLEMENT personne ne parle de l’... (dont c’est bientôt l’Université d’automne).

Encore une fois les dés sont pipés, les gens n’ont pas de solution politique, et plutôt que de voter pour l'UMPS, ils préfèrent se défouler en votant Front national ou au pire ils s’abstiennent.

Mais l’abstention n’est pas la solution, puisque les opposants, eux, ne désarment pas et, de facto, comme vous allez le lire, ils remportent mathématiquement les élections…

Retrouvez espoir en la politique, il y a des choix authentiques disponibles, patriotiques et non pas nationaliste, hors des valets imposés par le système, ceci pour peu qu’on leur donne assez de poids pour qu'ils ne puissent plus être ignorés par les médias français.

En attendant, le FN servira de paratonnerre à la colère de la population… Et ces médias complices font tout pour souffler sur les braises ... et vous persuader que c'est la seule option... (vidéo informations complémentaires).

Alors interrogez-vous : Pourquoi un tel black-out sur l'... ?

Bien à vous,

L’Amourfou.

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Le candidat du Front national, Laurent Lopez, lors des élections cantonales partielles entre le FN et l'UMP,
à Brignoles, le 13 octobre 2013. (Photo Olivier Monge. MYOP pour Libération)

Le candidat du FN Laurent Lopez a remporté l'élection partielle dans le Var avec 53,9% des voix face à la candidate UMP.

Le candidat du FN Laurent Lopez, qui avait recueilli 40,4 % des suffrages au premier tour, a remporté la cantonale partielle de Brignoles (Var) face à son adversaire UMP Catherine Delzers, avec 5031 voix (contre 4301), soit 53,9 % des suffrages. «Je pense à mes électeurs, à tous ces bannis, à ce peuple modeste», a réagi le nouvel élu, cité par l'AFP. «Je suis très heureux, c’est un score sans ambiguïté», a-t-il dit, ajoutant que son objectif désormais «c’est de conquérir la mairie» de Brignoles.

Le patron de l'UMP Jean-François Copé a affirmé que la défaite de sa candidate était le résultat d'une «double peine : la gestion désastreuse de la ville par les communistes» et «la gestion calamiteuse de notre pays par la gauche» alors que pour le premier secrétaire du PS Harlem Désir la victoire du FN «rappelle à la gauche l’impérieuse nécessité de son rassemblement dans les territoires» où le parti d’extrême droite est fort.

A 18 heures, à la clôture du scrutin, la participation était en hausse dans le canton : 52,2% des votants s’étaient déplacés, contre 35,97 % au premier tour, dimanche dernier. «Moi, j’en connais qui ont oublié d’aller voter dimanche», jure un Brignolais. «Il y a un ras-le-bol de la politique, il faut le comprendre comme ça», lui répond un autre. C’est la troisième fois que les citoyens étaient appelés aux urnes pour cette cantonale, déjà annulée à deux reprises.

«Fatima, Nabila, et moi on est égales, c’est tout»

Ce dimanche, le hall des expositions de Brignoles qui rassemblait cinq bureaux du centre-ville était un pôle d’attraction. Certains étaient venus par curiosité, sans glisser de bulletin dans l’urne, d’autres, vite fait, pour faire leur devoir. Quelques-uns se sont attardés près des micros. Des caméras télé y étaient plantées depuis ce matin. «Trop, c’est trop, regrette un électeur UMP. On mélange tout». «Ils nous prennent pour des zozos, les médias viennent nous voir, on dirait qu’on est dans une réserve d’Indiens,» renchérit son voisin. «Maintenant quand on va dire qu’on est de Brignoles, tout de suite on va nous dire "ah t’es facho"», se désolait un autre.

Une jeune femme de 23 ans avait fait le déplacement exprès de Toulon où elle est en train d’aménager. Elle est brignolaise, sa famille vit encore ici. Elle n’avait pas voté dimanche dernier. «Pour moi, le FN n’est pas un parti comme les autres. C’est pour ça que j’ai fait l’effort de venir. Pour moi, Fatima, Nabila, et moi on est égales, c’est tout», explique-t-elle. Electrice de gauche (quand elle vote), elle pense que «tous les partis se ressemblent, mais qu’il y a un fossé entre la droite et le FN». «Les jeunes mobilisent vachement, sur les réseaux sociaux», dit-elle, son portable à la main pour montrer les messages d’encouragement au vote sur Facebook.

Laurent Lopez, le candidat frontiste qui avait recueilli 40,4 % des voix, et affrontait l’UMP Catherine Delzers (20,8 %), faisait sa tournée des bureaux de vote, suivi par de nombreux journalistes. «Des votes de gauche ? On va en récupérer», assure Frédéric Boccaletti, patron FN du Var, qui table sur un «score serré». «Si on gagne, cela montrera que le pseudo-front des petits copains, c’est fini, ça ne marche plus», jurait-il, en évoquant l’appel de la gauche à faire barrage contre l’extrême droite.

Ce soir à 20 heures, le candidat FN, dont il y a deux semaines personne n’avait entendu parler, était en direct à la télé.

 

Source : Liberation.fr

Informations complémentaires :


Politique Première: la revanche des électeurs... par BFMTV


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