L’INSEE, pessimiste sur la croissance, dément les prévisions du gouvernement

Pourtant, je pense que le gouvernement à raison. Mais on en est au stade final, pour ne PAS avoir voulu prendre les bonnes décisions sur le financement de notre dette, sur l’évasion fiscale intrasèque à la construction européenne, et le fait de taxer plus le TRAVAIL que le capital, pour moi ce sont des erreurs de bases.

Cependant, comme je vous l’ai relayé, Mario Draghi a commencé à distiller de la morphine en zone euro

Les effets vont, je pense, se faire sentir rapidement, car ils l’ont fait quand même de manière plus intelligente cette fois-ci...

Mais à quel prix ? Est-ce que vous avez conscience des « contreparties » ?

Car tout va s'enchaîner, Traité transatlantique, surveillance accrue, etc.

Une chose est sûre pour moi, les instants que nous vivons sont historiques. Par contre, je tiens à vous rappeler que la morphine est toxique... Et à ma connaissance, on a dans le monde, deux beaux exemples des effets à long terme.

Enfin, si ce n'est pas fait de façon intelligente et raisonnée...

Amicalement,

F.

«La croissance revient mais ne décolle pas». C’est par cette phrase que l’INSEE a résumé son portrait peu flatteur de l’économie française. L’Institut revoit également à la baisse les ambitions du gouvernement.

Chômage en hausse, croissance fragile

C’est le constat pessimiste de l’Institut National de la statistique et des études économiques : après un premier trimestre de morosité, l’institut prévoit que le PIB progresse de 0,3% au deuxième, troisième et quatrième trimestre, soit une augmentation de 0,7% sur un an.

Cependant, l’INSEE prévoit une augmentation du chômage de 0,1 point au deuxième trimestre pour atteindre 9,8% en France métropolitaine (10,2% avec l’Outre-Mer).

Les autres points négatifs

Le secteur de la construction se porte mal. Selon Laurent Clavel, économiste à l’INSEE cité par le Parisien, «la panne du BTP coûtera cette année 0,4 point de croissance à la France et représente la moitié de l’écart avec la performance allemande». Le commerce extérieur est également un point faible de l’économie du pays: «les entreprises ne profiteront pas à plein du redémarrage des échanges mondiaux», à cause notamment de la poussée de l’euro depuis l’année dernière. Un dernier point vient ternir le tableau de l’économie française : la déflation. L’INSEE estime en effet que l’inflation devrait être à 0,7%, comme l’année dernière. Le risque de la déflation serait «de plus en plus proche».

Le gouvernement persiste et signe

Michel Sapin, le ministre des Finances, a maintenu hier soir ses prévisions : «L'Insee dit que la croissance est là et ça c'est nouveau (…) L'Insee dit que la croissance ne décolle pas, notre objectif, c'est de la faire décoller, nous allons la faire décoller».

 

Source : Valeursactuelles.com

Informations complémentaires :

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