Montebourg dénonce la politique d'austérité du gouvernement

Est-ce que Arnaud Montebourg serait moins stupide que ses ex-collègues ? Aurait-il levé les yeux 30 secondes au-delà de nos frontières, et constaté la même chose que nous à l'étranger, comme cela du reste commence à se produire aussi en France ?

Aurait-il aussi connaissance des quelques alternatives, que nous ne cessons de mettre en avant depuis des mois  (informations complémentaires ) ?

En tout cas, pour moi, cette prise de position dominicale constitue une lueur d'espoir face à la dictature de la pensée unique...

Alors, même si l'on n’est pas dupe quant à sa « formation »,  nous gardons aussi à l'esprit que ça aurait pu être pire...; )

Je pense donc qu'il faut le suivre de près... Il n'a peut-être pas envie de passer pour un lâche et un collabo aux yeux de l'histoire...

Amicalement,

f.

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L'obsession des déficits : "Je crois que ce seul objectif, devenu le plus important du quinquennat, est en train
de devenir l'erreur fondamentale de ce quinquennat. Et c'est notre responsabilité de l'affirmer aujourd'hui."
MICHAËL ESDOURRUBAILH

L'ancien ministre de l'économie, Arnaud Montebourg, a estimé ce dimanche que le choix du gouvernement de rétablir les déficits est " devenu une obsession, une obstination, un mantra (...) Une sorte de culte obsessionnel" qui l'aveugle sur les autres préoccupations.  

Dans un discours de près de trois quarts d'heure, prononcé à Laudun-L'Ardoise dans le Gard, l'ancien ministre dénonce "que ce seul objectif, devenu le plus important du quinquennat, est en train de devenir l'erreur fondamentale de ce quinquennat". 

"L'alternative existe"

Celui qui ne fait plus partie du gouvernement depuis le 25 août 2014 parle désormais sans équivoque de la "politique d'austérité" appliquée par le gouvernement et qui est selon lui un échec. 

Et pourtant, a enchaîné Arnaud Montebourg, "l'alternative existe". Citant plusieurs économistes mais aussi la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, l'ancien ministre a prôné la "règle des trois tiers" pour "savoir ce que nous faisons de ces économies" : "un tiers pour le désendettement, un tiers pour les entreprises, un tiers pour les ménages". 

"14 milliards d'efforts à faire pour le gouvernement"

"Il ne s'agit pas de laisser les finances publiques partir à vau-l'eau, a-t-il insisté. Nous n'avons pas cette irresponsabilité." Citant des économistes, il a évalué à 17 milliards d'euros l'aide aux ménages nécessaire à la remise "en mouvement de l'activité économique. Voilà le point de désaccord."

"Ce n'est pas un petit désaccord. Car entre 3 milliards qui figurent aujourd'hui pour les ménages dans la loi de finances, et 17 millards, il reste encore 14 milliards d'efforts à faire pour le gouvernement de Manuel Valls (...) Encore 14 milliards pour que nous puissions relancer l'économie française", a-t-il dit. 


Source(s) : Lexpress.fr avec Afp

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : « Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées » (Frédéric Lordon)
 

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