L'ISF, le Medef et la provocation...

Alors, à votre avis ? Maintenant, avec un peu de recul, qui sont les vrais « terroristes » ? Ceux qui mettent un peu plus la pression sur les classes moyennes de la population tout les quatre matins, en mettant sur la table des propositions qu’ils savent irrecevables (vidéo informations complémentaires) ?

La manœuvre, à défaut d’être subtile, est régulière et produit son effet dans l’inconscient collectif.

C'est pour cela qu'il faut échanger entre vous, avec de la « re-information »... ; )

Amitiés,

f.

Update 18.11.2014 : Le ras-le-bol des contribuables seniors… (Chalouette)

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Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, le 27 août à Bercy. (PHOTO ERIC PIERMONT. AFP)

Le ministre de l'Economie n'a pas apprécié la proposition du chef des patrons de supprimer l'impôt sur la fortune.

Le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, a qualifié lundi à Londres de «provocation» l’appel du président du Medef, Pierre Gattaz, à supprimer l’impôt sur la fortune (ISF).

«Lorsqu’on est responsable syndical ou responsable politique, on est avant tout responsable, (...) on ne peut pas dire à n’importe quelle seconde de la journée tout ce qu’on pense. En l’espèce, pour ce qui relève de Pierre Gattaz, ce n’est pas la première fois qu’il a cette lubie», a déclaré Macron devant la presse française à Londres où il effectue une visite. «Notre travail, c’est de réformer le pays. Pour ce qui est de la fiscalité, il y a un pacte de responsabilité et de solidarité ( ), il sera exécuté, nous avons eu plusieurs fois l’occasion de le dire, mais ça ne sert à rien d’en rajouter chaque semaine, c’est de la provocation», a-t-il conclu.

Plus tôt lundi, Gattaz a appelé à supprimer l’ISF, qui distingue selon lui la France des autres pays et freine la croissance des entreprises dans l’Hexagone. «Le rôle de Pierre Gattaz, en tant que responsable du Medef, c’est d’accomplir sa part du pacte de responsabilité. Il ne l’a pas fait aujourd’hui», a fustigé Macron à ce sujet. «Sa part du pacte de responsabilité, c’est d’avoir des dialogues de branche, c’est d’avoir un vrai dialogue social, c’est d’avoir des négociations sur les apprentis, c’est d’avoir des vrais négociations branche par branche. Ce que je constate, c’est que ça n’est pas le cas», a déploré le ministre français. Il a estimé que les efforts des responsables politiques, syndicaux et patronaux devraient plutôt «être aujourd’hui orientés dans l’amélioration de la situation de l’économie française».

Macron a en outre rappelé à l’intention de Gattaz une intervention à ce propos l’an passé du PDG du géant pétrolier Total, Christophe de Margerie, aujourd’hui décédé. Il «avait eu l’occasion de dire que ce n’était sans doute pas une bonne idée de faire des propositions qu’on savait inatteignables au moment où on les faisait», a souligné le ministre de l’Economie.

 

Source(s) : Liberation.fr avec AFP

Informations complémentaires :


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