Mistral : l'Elysée reporte la livraison sine die, la Russie prend acte

Cela est contre nos intérêts, et montre bien la dictature qu'exercent les États-Unis… sur l'Europe certes, mais aussi tout spécialement sur la France...

D’ailleurs, pour illustrer à quel point nos hommes politiques sont à géométrie variable (et surtout n'ont pas peur du ridicule...), je vous rappelle les propos du même Laurent Fabius en 2006…

Lors d’une réunion socialiste à Lens en mai 2006, Laurent Fabius évoque Nicolas Sarkozy en ces termes : « Sarkozy n’est pas un Européen convaincu qui défend les intérêts de la France, il est avant tout un pro-américaniste (sic), un zélateur de Bush… Nous n’avons pas besoin, à la tête de l’État, de quelqu’un qui se fixe comme programme d’être le futur caniche du Président des États-Unis. »

Alors, qu'est-ce qui peut expliquer un tel revirement à 180° ? Rien, à part bien sûr, la peur..., et donc l'intimidation d'un homme, certes, mais aussi par extension de toute une Nation.

C'est à mon avis les raisons de ce nouveau Cocorico... Couac : quand la France torpille ses contrats... (Spécial Investigation)

Quelle malédiction ! ; )

Bien à vous,

L’Amourfou.


Laurent Fabius, en 2006 : « Nous n’avons pas... par folamour_dailymotion

Le «Vladivostok» n'est pas près de quitter les chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). La a annoncé ce mardi midi le report «jusqu'à nouvel ordre» de la livraison du premier navire de combat Mistral commandé par la Russie. Une livraison suspendue par Paris à un règlement de la crise en Ukraine.

La Russie a aussitôt réagi en indiquant qu'elle n'allait pas «pour l'instant» poursuivre en justice la France. «Nous allons attendre avec patience» la livraison, a affirmé un vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov, cité par l'agence publique Ria Novosti.

Dans un communiqué de l'Elysée, le président François Hollande «considère que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine ne permet toujours pas» cette livraison et «il a donc estimé qu'il convenait de surseoir, jusqu'à nouvel ordre» à son autorisation. 

Sur France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius estimait déjà que «les conditions n'étaient pas réunies» pour que le premier navire Mistral soit livré à la Russie.

Sur I-Télé, le député UMP des Français de l'étranger, Thierry Mariani, a critiqué la décision de l'Elysée. «C'est un feuilleton déplorable où la France ne prend pas de décision ferme. On est en train d'entretenir un faux suspense. (...) On oublie un peu dans cette affaire que l'on a un contrat avec la Russie. Sur ce dossier, on cède surtout aux pressions de nos amis américains, baltes ou polonais.»

Deux Mistral, dont la vente à la Russie, évaluée à 1,2 milliard d'euros, a été conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, sont au centre d'un imbroglio diplomatico-militaire depuis que François Hollande a décidé début septembre de lier leur livraison à un règlement politique de la crise en Ukraine. François Hollande a répété à plusieurs reprises que le cessez-le-feu devait être «entièrement respecté» en Ukraine, avant que Paris ne procède à la livraison du Vladivostok, initialement prévue en octobre, avant que la situation ne se tende de nouveau dans l'est séparatiste.

 

Source : Leparisien.fr

Informations complémentaires :

Mistral_25_11_2014.jpg

 


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