Bettencourt : les enregistrements pirates peuvent être diffusés

Alors que l'on s'inqiuétait de la mise à la disposition du public des enregistrements audios de l'affaire Bettencourt, la justice a tranché. Et c'est, comme j'ai l'habitude de le dire, "une belle victoire pour la démocratie", ce que je pourrais traduire par "victoire pour le peuple !" . Ce qui démontre qu'il reste de vraies valeurs pour lesquels il faut combattre au jour le jour, et que certains éléments de la justice restent impartiaux et montrent l'exemple, croyez-moi ça fait du bien !

La justice a autorisé la diffusion des enregistrements pirates réalisés au domicile de Liliane Bettencourt. Des extraits, publiés sur le site du Point et de Médiapart, révélaient la vulnérabilité de l’héritière de l’Oréal. Liliane Bettencourt et son gestionnaire de fortune Patrice de Maistre demandaient leur retrait.

Le tribunal de grande instance de Paris a rendu un jugement sans ambiguïté. La demande de retrait des enregistrements pirates publiés sur les sites de Médiapart et du Point est rejetée.
Selon le juge des référés, saisi par Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre, "ordonner le retrait des documents servant de fondement à la publication d’informations légitimes et intéressant l’intérêt général reviendrait à exercer une censure contraire à l’intérêt public, sauf à ce que soit contesté le sérieux de la reproduction, ce qui n’est pas le cas en l’espèce".

Ces enregistrements, réalisés en cachette par le majordome de Liliane Bettencourt, révèlent la vulnérabilité de l’héritière de l’Oréal. Ils mettent également au jour des opérations destinées à échapper au fisc, des immixtions de l’Élysée dans la procédure judiciaire et des liens troubles entre la milliardaire et le ministre du Travail Eric Woerth et son épouse.

Dans son ordonnance, le juge a fait allusion à ces affaires."La mise en cause de l’employeur de l’épouse d’un ministre de la République (Eric Woerth ndlr.) ainsi que l’évocation des sources de financement d’un parti politique sont des des informations qui, relevant du débat démocratique, peuvent être légitimement portées à la connaissance du public ".

Ces enregistrements donnent également lieu à un supplément d’enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles ils ont été réalisés. Ils sont également à l’origine du renvoi du procès de François-Marie Banier. Le photographe est poursuivi pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt.


Source : France-Info

 


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