Le G20 s'entend sur des indicateurs pour mesurer les déséquilibres

La France mise au diapason de la mondialisation, ça va secouer ! Il y a des jours comme ça où j’aimerai bien être une petite souris, et me faufiler dans ces réunions pour les voir s’écharper ! Et plus pragmatiquement pour savoir quels sont ces « indicateurs de déséquilibres » au niveau des dettes et déficits, et quelles incidences elles pourraient avoir sur notre vie quotidienne (solvabilité des finances publiques). En tout cas une chose est sûre mes amis(?), il a fallu éviter Reuters bien trop 'consensuel', car sous la volonté ferme de notre président la « Gouvernance Mondiale » est en marche ! Et comme pour le reste du monde, le reformatage de la France a d'ores et déjà commencé… Et méfiez-vous du « système d'exploitation » que vous installez, il pourrait bien y avoir un Trojan Grec dedans ; ) (décidément les mots ont un sens… Désolé :))

Réunis à Paris, c'est à l'arraché que les ministres des Finances du G20 se sont entendus samedi sur des indicateurs pour mesurer les déséquilibres économiques entre les pays.

Ces indicateurs permettront, dans la deuxième moitié de l'année, de formuler des recommandations aux pays qui présentent des excédents ou des déficits excessifs.

La ministre française de l'Économie et des Finances, Christine Lagarde, a indiqué que l'entente était intervenue au terme d'un long débat et d'intenses négociations.

Les indicateurs sur lesquels les participants se sont mis d'accord sont, d'une part, propres aux économies nationales, comme la dette et le déficit, et, d'autre part, internationaux, comme les taux de change. Il y a également l'épargne, l'investissement ainsi que la balance courante.

Toutefois, l'entourage de la ministre française a précisé que les taux de change ne seront pas utilisés comme indicateurs en tant que tels puisqu'ils ne seront ni contraignants, ni utilisés comme cibles.

Ce compromis permet ainsi à la France de franchir le premier obstacle de sa présidence du G20 en évitant de froisser la Chine. Car, à l'instar du Brésil et de la Russie, la Chine, qui est accusée de sous-évaluer sa monnaie, n'a cessé de s'opposer à ce que l'on surveille les taux de change.

Vous imaginez que l'inclusion à la référence à un taux de change et à la politique monétaire, à un moindre degré, a fait évidemment l'objet de longs débats.

— Christine Lagarde

De plus, les Chinois ont réussi à exclure de la liste officielle des indicateurs de déséquilibres les réserves de change. Ce pays compte dans ses réserves des milliers de milliards de dollars, ce qui est beaucoup plus que les autres pays.

L'entente laisse présager qu'il ne sera pas facile pour la France de convaincre les autres pays du G20 sur d'autres priorités de sa présidence comme la taxe sur les transactions financières.

À cet effet, le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, précise qu'il y a « beaucoup des membres du G20 qui, comme le Canada, ne sont pas d'accord ».

La prochaine rencontre des ministres du G20 aura lieu à Washington en avril prochain.

Avec un reportage d'Anyck Béraud

Source : Radio-Canada

Informations complémentaires :

AFP : Au G20, Strauss-Kahn ne pense qu'au FMI, pas à 2012
Europe 1 : G20 : un succès timide pour la France
Le Point.fr : À quoi servent les indicateurs de déséquilibre ?


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