Bon, je suis désolé, mais 15 rendez-vous, je trouve cela bizarre. Car dans le cas d'une décision unilatérale de l'État je ne vois pas ce qu'il y a à négocier, aussi ces rendez-vous n'ont pas lieu d'être... Je vous rappelle qu'il s'agit tout de même de plus de 400.000.000 d'€uros...
La justice s'interroge sur l'arbitrage rendu dans le contentieux opposant Bernard Tapie au Crédit lyonnais. A l'époque, Guéant était secrétaire général de l'Elysée.
Les bureaux de Claude Guéant ont été perquisitionnés ce matin dans le cadre de l’affaire Tapie-Adidas, selon nos informations également confirmées par l’AFP.
L’ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy fait désormais profession d’avocat. Manifestement, les enquêteurs, sous commission rogatoire de trois juges d’instruction, cherchent toute trace d’une éventuelle intervention de l’Elysée dans la résolution du vieux litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas.
«Ils vont à la pêche au gros mais risquent de ne récupérer que des sardines», réagit Bernard Tapie. Selon lui, «Claude Guéant ne connaît rien au dossier», tout en admettant l’avoir rencontré à de nombreuses reprises.
Cette perquisition fait suite à la saisie des agendas de Nicolas Sarkozy, faisant état d’une quinzaine de rendez-vous avec Bernard Tapie, avant, pendant et après la sentence arbitrale de juillet 2008 lui ayant octroyé plus de 200 millions de dommages et intérêts.
Dans le volet non ministériel de cette affaire, trois juges d’instruction enquêtent sur la décision de l’ancienne ministre de l’Economie Christine Lagarde de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas. A l'époque de l’arbitrage, en 2008, Claude Guéant était secrétaire général de l’Elysée.
Source : Liberation.fr via Chalouette
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