Agriculture bio : la France veut doubler les surfaces cultivées

Eh bien voilà une bonne nouvelle, comme quoi en cherchant un peu ; ). Je tiens à vous rappeler le billet que j’avais relayé sur l’agriculture intensive, et les DÉSASTRES (non, le mot n’est pas trop fort) de cette dernière sur les terres agricoles en France et en Europe,

J’en profite aussi pour faire mon laïus citoyen sur les bienfaits du chlorure de magnésium, pensez-y (moi, j’en vois les effets au long du temps…)

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AFP/AFP/Archives - Photo Par Martin Bureau - Le gouvernement ambitionne de doubler les surfaces
cultivées en bio d'ici 2017, en doublant progressivement les aides à la conversion et au maintien, a
annoncé vendredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll

Le gouvernement ambitionne de doubler les surfaces cultivées en bio d'ici 2017, en doublant progressivement les aides à la conversion et au maintien, a annoncé vendredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

De 2007 à 2012, les surfaces en bio ont déjà été multipliées par deux, passant d'environ 550.000 hectares à plus d'un million. Mais les demandes en conversion subissent un coup d'arrêt ces derniers mois, avait assuré récemment à l'AFP le président de l'Agence Bio Etienne Gangneron en raison du tassement des prix entre bio et conventionnel.

Pour faire face à ce ralentissement de croissance, le ministre a mis sur pied le plan "Ambition bio 2017", dont il a dévoilé les grandes lignes vendredi.

Il prévoit ainsi de relever progressivement les aides globales à la conversion et au maintien des exploitations en bio, passant de 90 millions d'euros par an actuellement à 160 millions entre 2014 et 2020.

Les agences de l'eau envisagent aussi de quasiment doubler l'enveloppe consacrée à la lutte contre les pollutions d'origine agricole. Des sommes dont pourront aussi bénéficier les agriculteurs ou futurs agriculteurs bio pour investir dans des installations plus vertueuses.

En aval, le plan prévoit de mieux structurer la filière car il ne s'agit pas seulement de produire plus mais de se donner les moyens de développer les outils de stockage, transformation et commercialisation des produits issus de l'agriculture biologique.

Ainsi le ministère va porter à 4 millions par an (+1 million) sa participation au Fonds Avenir bio, destiné à financer des projets de développement de la filière.

De plus, la Banque publique d'investissement (BPI) s'est engagée, selon Stéphane Le Foll, à accorder des prêts à des investissements structurants dans le bio. Aucun montant n'est toutefois précisé.

Vis à vis des consommateurs, le gouvernement souhaite développer les actions de communication et de sensibilisation notamment envers les enfants, avec des activités périscolaires comme des visites de ferme bio ou des classes du goût.

Dans la restauration collective d'Etat, il se fixe comme objectif ambitieux d'atteindre les 20% de produits bio utilisés dans la préparation des repas.

En 2012, si 57% des établissements de restauration collective (publics comme privés) assurent utiliser des produits bio, ils ne représentent néanmoins que 4% des volumes d'achat.

 

Source : Fr.news.yahoo.com avec Afp

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Le Monde selon Monsanto
 

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