Ahmadinejad compare le complot américain à l'arsenal irakien

Alors que les Américains, par l'intermédiaire de Moody's, menacent la France, si vous avez encore les moyens de voyager ; ), évitez sérieusement la Polynésie française, enfin les Îles Marquises… À Bangkok c'est un peu humide aussi, et ça va être tendu quelque temps entre le Kenya et la Somalie (comme s'ils n'avaient pas assez de soucis). Inutile de s'apesantir sur la Syrie ou le Yémen, c'est aussi à éviter... D'ailleurs, le moins que l'on puisse dire, c'est que le Moyen-Orient continue lui, méthodiquement, son reformatage mondialiste

À quand le reboot et l’instauration du N.O.M. ? Car la question qui se pose actuellement c’est, est-ce que l’Europe s’effondrera avant les USA ?  Ou aurons-nous une surprise ? Rien ne sert de courir… il faut partir à point… D'ailleurs, le président de l'Iran Mahmoud Ahmadinejad l'expliquait très bien... On comprend qu'il gêne... (Merci à Adrien pour la vidéo)


Mahmoud Ahmadinejad glisse encore une quenelle... par 54fiorentino54

Le complot évoqué par les Etats-Unis rappelle l'argument des prétendues armes de destruction massive qui a motivé l'entrée en guerre contre l'Irak en 2003, a déclaré lundi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

"Par le passé, l'administration américaine a affirmé qu'il y avait des armes de destruction massive en Irak. Ils (les Américains) l'ont dit avec beaucoup de force, ils ont présenté des documents et tout le monde a dit : 'Oui, nous vous croyons, nous souscrivons", a-t-il rappelé dans un entretien en direct accordé à la chaîne de télévision Al Djazira.

"Est-ce qu'on leur demande aujourd'hui si ces affirmations étaient vraies ? Ont-ils trouvé des armes de destruction massive en Irak ? Ils ont fabriqué une poignée de papiers. Est-ce difficile à faire ? La vérité finira par éclater et tout ira bien pour nous à ce moment là", a poursuivi le président.

Les autorités américaines ont annoncé mardi dernier la mise au jour d'un complot visant à assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Washington et ont arrêté Mansour Arbabsiar, qui possède la double nationalité américaine et iranienne.

Une plainte a été déposée devant un tribunal fédéral de New York contre le suspect, arrêté le 29 septembre, et un autre homme d'origine iranienne nommé Gholam Chakouri, qui se trouverait en Iran.

Pour Mahmoud Ahmadinejad, ces accusations visent à accroître les tensions entre l'Iran chiite et l'Arabie saoudite wahhabite, alliée des Etats-Unis, qui se livrent une lutte d'influence dans la région, et à détourner l'attention des difficultés économiques rencontrées par les Etats-Unis.

Prié de dire si l'Iran et les Etats-Unis se dirigeaient vers un conflit militaire, il a répondu : "Je ne le crois pas.

"Je pense que certaines personnes le souhaitent au sein de l'administration américaine mais je pense aussi qu'il y a des gens raisonnables au sein de cette administration qui savent qu'ils ne doivent pas faire cela."

LA RUSSIE ATTEND D'EN SAVOIR PLUS

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a parallèlement dit avoir transmis au Conseil de sécurité des documents des Etats-Unis, de l'Iran et de l'Arabie saoudite à ce sujet.

"Nous sommes prêts à examiner chaque point, même inventé, avec sérieux et patience, et nous avons invité l'Amérique à nous soumettre tout information relative à ce scénario", a quant à lui assuré le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, cité par l'agence de presse officielle Irna.

La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, a dit attendre les explications américaines avant de se prononcer.

Le président américain Barack Obama a déclaré la semaine dernière que les Etats-Unis continueraient "à mettre en oeuvre les sanctions les plus sévères et à mobiliser la communauté internationale pour faire en sorte que l'Iran soit de plus en plus isolé et paie le prix de ce genre de comportement".

Il a répété que les Etats-Unis n'écartaient aucune option contre l'Iran, déjà sanctionné pour son programme d'enrichissement de l'uranium.

Par la voix du guide suprême de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, Téhéran a mis en garde dimanche les pays occidentaux contre toute mesure de représailles motivée par les accusations américaines.

"La nation iranienne et ses responsables ne céderont pas au chantage et aux pressions de l'ennemi", a-t-il déclaré.

Aux yeux des analystes, cette guerre des mots entre Washington et Téhéran ne fait que commencer et risque de s'accentuer, les deux pays entrant chacun en période électorale.

"Il est difficile d'anticiper de part et d'autre un geste en vue d'une amélioration des relations pendant les dix-huit prochains mois", juge un diplomate occidental à Téhéran.

Il n'imagine cependant pas, à l'instar de ses collègues, de voir cette escalade verbale dégénérer en conflit.

Mais ces tensions pourraient avoir raison des espoirs de reprise rapide des négociations entre Téhéran et les Occidentaux sur le programme nucléaire de l'Iran.

Avec Robin Pomeroy à Téhéran et Fredrik Dahl à Vienne, Jean-Stéphane Brosse, Bertrand Boucey et Jean-Philippe Lefief pour le service français

Par Reuters

Source : L'Express, Vidéo Adrien

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