En résumé, il propose de fusionner tous les impôts en une seule et unique taxation qui rapporterait 120 milliards.
On copie la GRÈCE en voulant taxer tous les terrains des entreprises/particuliers...qui seront obligés de vendre quand on fera exploser la taxation suite à notre faillite officielle
Donc EXPROPRIATION...
Contributeur anonyme

Cette réforme permettrait à terme de réduire les cotisations salariales et les impôts de production, plus élevés que la moyenne européenne.
Un big bang fiscal pour répondre aux enjeux du XXIe siècle. Dans une note publiée par le Cercle des économistes en amont des rencontres d’Aix-en-Provence du 8 au 10 juillet, Alain Trannoy propose de taxer la terre pour alléger la fiscalité sur le capital et le travail qui pèse très lourd sur l’économie. Une réforme potentiellement explosive qu’il a pensée avec Étienne Wasmer…
Le point de départ ? La France dispose d’un patrimoine foncier considérable valorisé quelque 7000 milliards d’euros. Or le marché immobilier connaît d’importants dysfonctionnements (taux de vacance élevé, droits de mutation conséquents, difficile accès des jeunes à la propriété…) qui en limitent le fonctionnement. Ces failles sont en partie liées à la fiscalité immobilière qui aboutit à «décourager l’investissement locatif puisque c’est le seul revenu taxé, au profit d’attitudes attentistes et spéculatives», indique Alain Trannoy. Pour tenter de contrer ces effets «nocifs», les gouvernements successifs n’ont d’ailleurs pas hésité à jouer la carte des subventions à l’instar du dispositif Pinel d’investissement locatif.
Pour changer la donne, l’économiste préconise ainsi de supprimer l’ensemble des taxes immobilières et d’instaurer, à leur place, un seul et unique impôt sur les terrains possédés par les entreprises et les particuliers. Une opération à recettes fiscales inchangées pour l’État, mais qui ferait des gagnants et des perdants. L’application serait toutefois progressive pour tenter de faire passer la pilule aux plus réfractaires.
Suppression de l’IFI
D’ici à 2032, les droits de mutation à titre onéreux, l’imposition sur les revenus de loyers et des plus-values immobilières ainsi que l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) seraient supprimés. Leur montant serait ensuite transféré sur la taxe foncière qui serait transformée en une taxe unique sur la terre sous-jacente. Avec un taux de 1%, ce nouvel impôt rapporterait 60 milliards par an à l’État, l’équivalent des recettes générées par les différentes taxes immobilières disparues.
«Le bâti ne serait plus taxé du tout quoi qu’il se passe, ce qui est fondamental» pour les investissements dans la pierre, insiste Alain Trannoy. De quoi pénaliser les propriétaires de grands terrains ? «C’est la valeur du terrain qui est prise en compte et qui varie selon les endroits, avec une concentration de la richesse dans les métropoles. Autrement dit, même si vous utilisez beaucoup plus d’espace quand vous êtes loin des grandes villes comme Paris, la valeur du mètre carré de terrain est toutefois moins élevée, répond l’économiste. Et, dans les grandes villes, le terrain est beaucoup plus densément occupé par les habitations et les immeubles sont plus hauts. Donc, globalement, ça se compense.»
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À terme, le taux passerait à 2% d’ici à 2050 pour rapporter 120 milliards d’euros annuels, soit le double d’aujourd’hui. De quoi donner une marge de manœuvre financière pour réduire, dans le même temps, les cotisations salariales de 40 milliards d’euros et les impôts de production de 20 milliards. Deux prélèvements obligatoires plus élevés que la moyenne européenne et qui affectent la compétitivité du pays…
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Source(s) : Lefigaro.fr via Contributeur anonyme
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