Attendu en France pour purger sa peine, Kerviel s'arrête côté italien

Je serai lui, je me méfierai quand même : « Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. » C. Pasqua

Le fait est qu'en tant qu’« insider », il connaît les méthodes de ces voyoux. Mais même s'il balance des infos (de la veine du fonctionnement de l’argent dette), j’ai peur qu’il ne soit désamorcé à la base comme Falciani et la liste HSBC.

Je suis désolé, mais le « système » est totalement corrompu, et il va falloir le mettre à plat pour le « débugger ».

Et je mets d’ores et déjà en garde nos politiques sur l’omerta généralisée qui frappe l’....

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » C. Sannat.

Alors j’espère que vous serez éveillé pour ces Européennes ! ; )

Amicalement,

F.

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Jérôme Kerviel, à Vintimille (Italie), samedi 17 mai 2014.  (MARCO BERTORELLO / AFP)

L'ancien trader de la Société Générale était attendu en France dans l'après-midi pour effectuer sa peine de trois ans de prison ferme.

"Si monsieur Kerviel sollicite la grâce présidentielle, sa demande sera examinée selon la procédure habituelle." François Hollande a pris acte de la demande du plus célèbre des anciens traders de la Société Générale, Jérôme Kerviel, samedi 17 mai. Sur le point de rejoindre la France après deux mois d'une marche depuis Rome (Italie), ce dernier a annoncé plus tôt dans la journée, qu'il ne se rendrait pas aux autorités françaises avant d'avoir eu une réponse de François Hollande. 

"J'attends côté italien la réponse de François Hollande sur l’immunité que je demande pour les personnes qui veulent parler", a-t-il indiqué, depuis Vintimille (Italie). L'ancien trader âgé de 37 ans, était attendu en France dans l'après-midi pour effectuer sa peine de trois ans de prison ferme. Celui qui a joué 49 milliards d'euros sur les marchés, au nom de sa banque, en 2008, a jusqu'à dimanche pour se rendre à la police, au commissariat de Menton.

Francetv info revient sur les développements de cette journée : 

La demande de Kerviel 

Au terme de deux mois et demi de marche en Italie, Jérôme Kerviel a quitté en fin de matinée le petit hôtel de Vintimille où il avait passé la nuit pour assister non loin de là à une messe. Après un long déjeuner avec une douzaine de membres de son comité de soutien, il a pris peu avant 14 heures la route pour Menton, avant de s'arrêter du côté italien de la frontière.

"J'attends côté italien la réponse de François Hollande", a-t-il dit, ajoutant : "s'ils veulent venir me chercher, qu'ils viennent", s'adressant aux autorités françaises. Jeudi, l'avocat de Jérôme Kerviel, David Koubbi, avait interpellé le président de la République dans une lettre ouverte publiée sur le site du quotidien L'Humanité.  "Nous, citoyens de France, vous demandons, Monsieur le Président de la République [...] de faire en sorte que Jérôme Kerviel ne fasse pas un jour de prison, tant que la lumière pleine et entière n’aura pas été faite" sur l'affaire qui a valu à l'ancien trader d'être condamné pour abus de confiance, faux, usage de faux et introduction frauduleuse de données dans un système automatisé.

L'Elysée rappelle la procédure 

L'Elysée a répondu quelques heures plus tard. Samedi, la présidence a indiqué que si Jérôme Kerviel demandait une grâce présidentielle, sa demande serait examinée "selon la procédure habituelle, c'est-à-dire après une instruction et un avis de la Chancellerie". 

"Toute autre demande d'aménagement de sa peine doit être présentée à l'autorité judiciaire conformément à la loi", a ajouté l'Elysée. Celui-ci a également "rappelé que le président de la République est le garant constitutionnel de l'indépendance de l'autorité judiciaire", soulignant, qu'"à ce titre, [il] est attaché au respect des décisions rendues par les juridictions françaises".

Interrogé quelques instant plus tôt sur cette affaire lors de la conférence de presse de clôture d'un sommet sur la sécurité au Nigeria, le président Hollande avait refusé de répondre. "Je ne vais pas vous répondre à cette question, n'ayant pas les éléments et [ce n'est] pas l'occasion propice", avait-il déclaré.

 

Source : Francetvinfo.fr

Informations complémentaires :

 

 


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