Baisse drastique du nombre d'emplois aidés

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C’est stupide, car ces contrats aidés étaient essentiels au fonctionnement de notre pays. Pour preuve, mon fils Alexandre, qui n’a pas pu faire sa rentrée, faute d’encadrement et de place (ils ont aussi réduit les effectifs par classe). Encore une fois, ce sont les patrons qui vont être indirectement subventionnés par ces contrats, en ayant une main-d'œuvre à moitié prix.

Pourtant le gouvernement ne se gêne pas pour DONNER 2.000.000.000 (2 milliards) d’€uros à la Turquie via l'Europe, et pour parquer les réfugiés dus à la guerre en Libye, déclenchée par Sarkozy.

Et je rappelle utilement les 60 milliards de manque à gagner par AN à cause de l’évasion fiscale due à l'Europe et les 32 milliards de manque à gagner par AN de la TVA. Si les gouvernements successifs n’étaient pas totalement lâches et corrompus, ils iraient chercher l’argent là où il est, et pas sur le dos de pauvres gens en réinsertion.

Dans la fonction publique, le mouvement de diminution des contrats aidés a débuté dès 2015. - Crédits
photo : fabio salles/lulu - stock.adobe.com

Le nombre de contrats aidés, qui a chuté d'un quart l'an dernier, poursuivra sa baisse en 2018.

C'était un choix assumé. Le gouvernent ne veut plus céder à la facilité du traitement du chômage par les emplois aidés. Des dispositifs «coûteux» et «pas efficaces», selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Alors qu'en 2015 et 2016 environ 450.000 personnes en difficulté avaient signé un contrat d'emploi aidé, ils n'étaient plus que 320.000 en 2017. Initialement, le gouvernement Valls avait même prévu de n'en financer que 280.000. Après la protestation des élus locaux, Édouard Philippe avait relevé le plafond à 320.000. Le choc de la baisse a été concentré sur le deuxième semestre 2017 car l'exécutif socialiste sortant avait consommé 70 % de l'enveloppe prévue sur les cinq premiers mois de l'année.

La rupture se perçoit clairement. Selon une note du ministère du Travail, à la fin du quatrième trimestre 2017, «364.000 salariés de France métropolitaine bénéficient d'un contrat aidé fin décembre 2017 (contrat unique d'insertion, emploi d'avenir ou contrat dans une structure de l'insertion par l'activité économique). Le nombre de contrats aidés est à nouveau en forte baisse ce trimestre (- 50.000) et sur un an (- 123.000, soit - 25,2 %)».

Dans la fonction publique, le mouvement de diminution des contrats aidés a débuté plus tôt, dès 2015. D'après l'Insee, en 2016, les contrats aidés «se replient dans les trois versants, fonction publique d'État, fonction publique territoriale et fonction publique hospitalière, avec au total 8400 emplois aidés en moins, soit une baisse de 4,3 % (identique à celle de 2015)».

Le mouvement de baisse se poursuivra en 2018. Le gouvernement a en effet mis sur la table cette année 1,4 milliard d'euros pour 200.000 contrats. Un cadrage financier qui repose sur des «hypothèses particulièrement exigeantes», a averti la Cour des comptes. Au passage, les contrats sont devenus des «parcours emploi compétence» et l'exécutif a remanié la formule. Désormais, ces emplois subventionnés seront réservés à des employeurs qui s'engagent avec l'État à accompagner et à fournir des formations à leurs salariés.

Source : Le Figaro.fr

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