Bâle III : les banquiers centraux assouplissent des paramètres du ratio de levier...

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Mouais, hum ! Alors je reprends cette piste de Pierre Jovanovic, parce que cela illustre pas mal le sens que ça prend tout ça. Quand j’ai repris cet article en mars 2012, les banques avaient 2% de fonds propres et voulaient les augmenter à hauteur de 7% (ça veut dire que pour 100 € en de fonds propres, ils peuvent en multiplier virtuellement, par effet de levier, ‘n’ fois la somme, par ex : x 20 (2000€), x 50 (5000€), etc. (voir le taux moyen dans le graphique ci-dessous, et plus de détails dans le billet d’Olvier Berruyer).

Bref, l’objectif de Bâle III était donc que :

« Celles-ci convergent vers un objectif : relever de 2 % actuellement à 7 %, à l'horizon 2019, soit en huit ans, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie (crédits, etc.). Il limite les prises de risques. »

Augmenter la « base », soit l’argent réel en caisse, les actifs tangibles, ce que l’on peut vendre pour payer l’argent virtuellement créé en cas de crise (parce que les autres, il faut pas se leurrer, hein ! Et comme les banques de dépôt et de spéculation ne sont pas séparées).

Eh bien, « si cela se passe mal », regardez à quoi ce résume Bâle III sauce 2014…

Du reste, je tenais à remercier les gens qui pensent à relayer à leur tour les articles de Crashdebug sur Twitter et Facebook, sachez que je vois passer « entre autres » les tweets ; )

Alors, merci de votre confiance ; )

Amicalement,

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Effet de levier des banques en Europe

Genève (awp/afp) - Les grands banquiers centraux se sont mis d'accord dimanche pour assouplir le périmètre de définition du ratio de levier, un des principaux critères financiers imposés aux banques en réponse à la crise, a annoncé le Comité de Bâle.

Ces changements "ont été formulés pour surmonter les différences" qui existaient auparavant "au niveau des comptabilités nationales", a expliqué dans un communiqué le Comité, forum chargé d'élaborer les nouvelles règles prudentielles et qui regroupe banquiers centraux et régulateurs de 27 pays.

La réforme dite de Bâle III, lancée au lendemain de la crise financière de 2007, vise à renforcer la capacité des banques à absorber des chocs, notamment en les contraignant à augmenter leurs fonds propres.

Dans ce cadre, un ratio de levier avait été instauré. Il impose à chaque établissement de détenir à l'horizon 2018 des fonds propres représentant 3% de l'ensemble de ses actifs.

Les modifications introduites dimanche par les régulateurs vont notamment permettre aux banques de comptabiliser leurs opérations de financement à court terme en prenant en compte leurs positions nettes et non plus brutes ("netting"), ce qui leur offrira plus de souplesse.

"Le Comité va continuer à surveiller les données des banques relatives au ratio de levier sur une base semestrielle pour évaluer si la calibration d'un ratio de levier minimum de 3% (Tier 1, soit les fonds propres durs, ndlr) est appropriée", a-t-il précisé.

afp/rp

 

Source(s) : Romandie.com via le blog de l'apocalypse

Informations complémentaires :

 


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