Bonjour, comment allez-vous ? Je sais (de par le retour de Dot) que vous en avez marre de la comédie politique, mais comprenez qu’avec tout ce que cela implique derrière, on ne peut pas relâcher la pression sur ces dossiers. D’ailleurs, si vous voulez vous faire votre intime conviction, n’oubliez pas les fichiers audios qu'ils ont tenté de cacher par la censure (mais qui ont été sauvegardés avant effacement), car ils sont révélateurs…
Ils peuvent retarder la procédure avec des leurres ici comme ailleurs, mais les missiles sont lancés, et s’il ne manque pas de carburant, ils toucheront leurs cibles… Peut-être tous en même temps du reste…
Rappelez-vous l’histoire et la leçon récentes sur le dossier syrien…
Bien à vous,
F.

Tous deux mis en examen, l'ex-Président et l'ex-ministre du Budget contestent ainsi l'arrêt validant l'instruction, rendu la semaine dernière.
L’ex-président de la République Nicolas Sarkozy et l’ancien ministre du Budget Eric Woerth se sont pourvus en cassation contre l’arrêt validant le volet de l’instruction de l’affaire Bettencourt dans lequel ils sont poursuivis, selon une source proche du dossier.
Nicolas Sarkozy et Eric Woerth contestent ainsi l’arrêt de la cour d’appel de Bordeaux rendu le 24 septembre et validant le volet de l’instruction sur les «abus de faiblesse» commis au détriment de Liliane Bettencourt. L’arrêt validait notamment une expertise médicale clef du dossier, selon laquelle la vieille dame est en état de vulnérabilité depuis 2006.
Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis le 21 mars 2013 pour abus de faiblesse au détriment de la milliardaire. Il est soupçonné d’avoir obtenu d’elle des largesses pour sa campagne présidentielle de 2007. L’ex-trésorier de l’UMP, Eric Woerth, est lui poursuivi pour le recel d’une somme remise par l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre.
Sur les douze mis en examen dans ce volet de l’instruction, la plupart ont décidé de se pourvoir en cassation. C’est le cas notamment de Patrice de Maistre et du photographe François-Marie Banier. Martin d’Orgeval, compagnon de ce dernier, a également pris cette décision, tout comme l’avocat Pascal Wilhelm, qui avait succédé à Patrice de Maistre comme homme de confiance de la milliardaire, ou encore l’homme d’affaires Stéphane Courbit et l’ancien gestionnaire de l’île seychelloise d’Arros, Carlos Cassina Vejarano.
En principe, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation doit désormais décider si l’affaire doit être examinée en urgence par la plus haute juridiction française. En cas de recevabilité, les délais sont ensuite très variables, mais, selon un connaisseur du dossier, cette étape pourrait prendre facilement six à huit mois.
En théorie, Jean-Michel Gentil et Valérie Noël, les juges de Bordeaux encore en charge de l’affaire, peuvent renvoyer les mis en examen devant un tribunal sans attendre la décision de la Cour de cassation, car ces pourvois ne sont pas suspensifs. Leur enquête ayant été validée, ils peuvent décider à tout moment lesquelles des personnes poursuivies sont renvoyées en correctionnelle. Or le parquet avait requis des non-lieux pour six des 12 personnes poursuivies dans ce volet de l’enquête, dont Eric Woerth et Nicolas Sarkozy.
Source(s) : Liberation.fr avec AFP
Informations complémentaires :
Mediapart et l'Affaire-Bettencourt par folamour_dailymotion