Bon, de ce que j’en ai compris (parce qu’il ma fallu quelques minutes quand même) c’est que la société « X » achète des tickets resto (non utilisé bien sûr), avec de l’argent « sale » auprès des sociétés « Y », ensuite la société « X » se fait rembourser les tickets resto par la Centrale de règlement des titres (CRT).
Et l’argent devient donc « justifiable » pour la société « X », et part vers l’Asie…. ; )))
Pour la société « Y » je ne sais pas comment elle fait pour justifier les fonds « sales » qu’elle a reçu (mais bon, même en multipliant les sociétés « Y » (écrans) apparemment ils se sont fait avoir par Tracfin).
Comme je vous l’ai déjà dit, généralement les asiatiques sont des gens redoutables en logique et stratégie…
Alors, êtes-vous un dangeureux criminel qui participe au blanchiment d'argent sale quand vous allez vous restaurer le midi... ???
LOL ; )
N.B. Pour l’intérêt général, qu’on me corrige si j’ai mal compris, svp… ; )
Merci ; )

Il y avait les casinos ou les paris, il y a maintenant le ticket resto*. Le blanchiment d’argent constitue une source d’inspiration sans cesse renouvelée. « Ce type de montage a émergé l’an dernier et il a prospéré. Les signalements touchant les tickets resto sont de plus en plus importants, confirme-t-on chez Tracfin, l’organisme du ministère de l’Economie et des Finances chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent.
Ils proviennent des banques, des administrateurs judiciaires, des notaires ou ses sociétés émettrices. »
Les promoteurs et les bénéficiaires de cette mécanique bien rodée s’appuient sur des entreprises de restauration, susceptibles de recevoir les fameux coupons. Selon nos informations, Tracfin a repéré un réseau bâti autour de restaurants chinois et l’a signalé au parquet de Versailles, qui s’apprêterait à diligenter une enquête. « Il s’agit d’un financement occulte dont l’origine des fonds n’est pas établie », assure-t-on à Bercy. Une famille chinoise, à la tête de cinq commerces situés en Ile-de-France, essentiellement dans les Yvelines, est suspectée d’avoir recyclé en neuf mois l’équivalent de 10 M€ grâce au remboursement de tickets resto.
Le système de « lessiveuse » s’appuie sur plusieurs acteurs. Une holding tenue par une famille se livre à des activités délictuelles (trafic de drogue…), générant des revenus qu’il faut blanchir. Cette famille s’associe à des restaurants qui rachètent, dans des circuits parallèles, sur Internet, auprès de particuliers ou d’autres restaurants, des tickets non utilisés. Ces tickets sont centralisés auprès de la holding qui les revend aux sociétés émettrices. Et plus exactement, à la Centrale de règlement des titres (CRT). « Celle-ci ayant l’obligation de rembourser dans un délai maximum de vingt et un jours les titres présentés par les restaurateurs, ces titres présentent une liquidité suffisante pour une opération de blanchiment tout en offrant une faible traçabilité », explique-t-on chez Tracfin. L’argent est ensuite transféré vers l’Asie.
La justice recherche les vrais bénéficiaires de ces fonds
« Ce qui nous a alertés, c’est l’importance de l’activité de ces petits restaurants, dont le chiffre d’affaires revenait à recevoir 2000 clients par jour, souligne-t-on chez Tracfin. En outre, ce chiffre d’affaires était pour l’essentiel composé de titres restaurant. Il n’y avait pratiquement aucune liquidité qui transitait par des comptes bancaires. Enfin, ces flux financiers n’avaient aucune contrepartie sous forme de marchandises. »
La justice recherche qui sont les vrais bénéficiaires de ces fonds. Un système mafieux chinois? Les fonds reviennent-ils en France de façon illégale ? « La dématérialisation des supports va modifier les risques en termes de blanchiment, avec une évolution vers des domaines relevant de la cybercriminalité », prévoit Tracfin. Un risque chasse l’autre…
* Nous avons opté pour cette dénomination car Ticket restaurant est une marque déposée.
Source : Le Parisien.fr via Evhee Beuder (Upr)