Le 12 juillet, le jour du déraillement à Brétigny-sur-Orge, la SNCF a été confrontée à un acte de malveillance sur la ligne Paris-Limoges. En cause : le démontage d’une "éclisse", le même type de pièce qu’à Brétigny-sur-Orge.
Update 18.07.2013 : Fromental : les anti-nucléaires font dérailler une loco
Alors que les enquêtes se poursuivent sur les causes du déraillement d’un train à Brétigny-sur-Orge (Essonne), nous apprenons que la SNCF a été victime, le même jour, d’un acte de malveillance sur le même axe Paris-Limoges, du côté de la gare de triage de Saint-Sulpice Laurière, dans la Haute-Vienne.
Une locomotive du groupe nucléaire Areva, qui circulait à vitesse réduite, a déraillé à proximité du lieu-dit du Pradelet, à 30 km au nord de Limoges, a-t-on appris auprès d’Areva. D’après des techniciens de la SNCF, des éclisses (lourdes pièces d’acier) et des boulons ont été démontés et retrouvés sur le bas-côté. L’acte de malveillance ne fait aucun doute.
Areva entrepose sur ce site de l’uranium appauvri provenant de Pierrelatte, où se trouve une partie du complexe nucléaire de Tricastin. L’uranium appauvri y est transporté dans des conteneurs acheminés en train. Au moment du déraillement toutefois, aucun transport d’uranium n’était en cours.
La SNCF a déposé plainte pour «mise en danger de la vie d’autrui» et Areva pour sa part a déposé une plainte contre X pour sabotage.
Dans l’affaire de Brétigny-sur-Orge, une éclisse est également à l’origine du drame qui a fait 6 morts et une trentaine de blessés.
Sources : Youtube / L’Express / 20minutes / Le Journal du Siècle
Information complémentaire :
Crashdebug.fr : Catastrophe ferroviaire dans l'Essonne