François Hollande voulait s’acheter une conscience en ce début d’année, et bien c’est loupé. Rappelez-vous que quelques économistes (+/- 3% je dirais) ne sont pas des prostitués intellectuels, servant juste à passer les plats et valider des théories VOLONTAIREMENT biaisées d'une classe mondialiste, aspirant mécaniquement, par effet boule de neige, toutes les richesses du monde...
Certains résistent, et on peut féliciter Thomas Piketty de son intégrité (qui d’ailleurs fait un tabac à l’international). Je suggère donc à notre président de lire ses livres plutôt que de gesticuler dans le vide à la télévision.
Update 03.01.2015 : Vous pouvez noter mal cet article, parce que vous n'avez rien compris ou parce que vous faites partie de la caste supérieure, voire tout simplement parce que vous êtes lâche comme beaucoup de gens. Mais ce n'est pas ce qui fera disparaître la réalité, le système économique dans lequel nous vivons est MORT de ses excès, et vous/moi avec... Simplement certains, bien au chaud dans leur confort virtuel, semblent ne l'avoir toujours pas admis....
Alors réjouissez-vous, la délivrance arrive ! Et c'est le PEUPLE, vous vous rappelez ces « cerfs » ? Ces gueux que vous avez sciement maintenus dans l'ignorance ... qui vont vous mettre les points sur les i. Nous sommes 7 milliards, et vous êtes tout au plus quelques centaines de milliers. Et ce n'est pas votre argent ou vos « relations » qui vous protègeront le moment venu.
Le temps joue pour nous... Car chaque jour nous sommes un peu plus nombreux à voir clair dans votre jeu...
Amitiés, ; )
f.

Sa méthode, ses constats et ses préconisations : comprendre la réflexion de Thomas Piketty... et pourquoi il a refusé la Légion d'honneur.
L'économiste français Thomas Piketty, dont l'ouvrage "Le Capital au XXIe siècle" connaît un immense retentissement international, a refusé de recevoir la Légion d'honneur ce 1er janvier 2015. Il a notamment argué que ce n'est pas "le rôle d'un gouvernement de décider qui est honorable" et qu'il faudrait mieux "se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe".
Cet article, ce "Piketty pour les nuls", a été publié en novembre dans "l'Obs".
"Le Capital au XXIe siècle" décrit comment nous marchons vers une société aussi inégalitaire qu'au XIXe siècle. Explications.
Sa méthode
L'économiste a compilé les données fiscales d'une vingtaine de pays développés du XVIIIe siècle à nos jours. Il en a tiré de précieuses informations sur la répartition de la richesse - distribution des revenus, des capitaux - avant d'en tirer certaines leçons.
Ses constats
1. Au début du XXe siècle, même si la révolution industrielle a fait monter le salaire des travailleurs, les pays occidentaux étaient très inégalitaires, car le capital n'était détenu que par certaines familles. Par exemple, en Europe, les 10% les plus riches captaient 45% des revenus et détenaient 90% du patrimoine.
2. Les guerres mondiales et la Grande Dépression ont réduit considérablement les inégalités, les rentiers ayant vu leur patrimoine disparaître. Aux Etats-Unis, dans les années 1950, les 10% les plus riches percevaient 35% des revenus contre 4% entre 1910 et 1920.
3. Durant les Trente Glorieuses, les inégalités sont restées à un niveau relativement bas : la croissance hors norme et la mise en oeuvre de systèmes fiscaux et sociaux performants ont permis l'émergence d'une classe moyenne qui a pu se constituer un patrimoine.
4. Depuis les années 1980, les inégalités montent en flèche. Aux Etats-Unis, les impôts sur les très hauts salaires et sur l'héritage ont été beaucoup réduits, tandis que les bonus des « super-managers » ont explosé. Résultat : depuis les années 2000, les 10% les plus riches y captent à nouveau 45% des revenus. Les détenteurs de biens immobiliers ont remplacé les propriétaires terriens des siècles passés et l'héritage a repris le pas sur le mérite, notamment en Europe et au Japon.
5. Avec la croissance faible, les revenus du capital - intérêts, dividendes, loyers, plus-values... - sont supérieurs à ceux du travail. Le patrimoine se concentre - notamment en Europe -, les revenus du travail aussi - notamment aux Etats-Unis. Et les grosses fortunes grossissent bien plus vite que les petites. Enfin, les Etats sont endettés, mais le capital privé a progressé encore plus rapidement que la dette publique.
Ses préconisations
1. Instaurer un impôt sur le revenu très progressif, avec un taux de l'ordre de 80%, comme c'était le cas aux Etats-Unis entre 1930 et 1980, pour les revenus supérieurs à 400.000 euros par an.
2. Instaurer un impôt progressif sur les grandes fortunes, si possible au niveau mondial, sinon au niveau continental. Les fortunes seraient taxées à 1% au-delà de 1 million d'euros, à 2% au-delà de 5 millions d'euros, etc.
3. Cesser la politique d'austérité en Europe et investir dans l'éducation afin de relever le niveau de croissance.
Source : Tempsreel.nouvelobs.com
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