Claude Guéant placé en garde à vue dans l'affaire des primes

D'après mes feed back, vous n'en avez rien a faire. Mais moi, en plein come back Sarkozy, ça me fait sourire... ; )

Update 18.12.2013 :  La garde à vue de Claude Guéant levée dans l'affaire des primes 

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L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant sort de l'Elysée, le 10 févr. 2012. (Photo L. Bonaventure. AFP)

La justice se penche sur des sommes en liquides perçues entre 2002 et 2004 lorsqu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau.

Deux très proches de Nicolas Sarkozy, son ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant et son actuel directeur de cabinet Michel Gaudin, ont été placés mardi en garde à vue dans l’enquête sur les primes en liquide versées place Beauvau. C’est la première fois en France que deux anciens responsables de la police de ce niveau sont entendus sous ce régime.

Les faits sur lesquels les enquêteurs entendent les interroger lors de ces gardes à vue, révélées par Europe 1 et confirmées à l’AFP de source judiciaire, remontent à la période où l’ancien chef de l’Etat était ministre de l’Intérieur. Claude Guéant était alors son directeur de cabinet, avant de le suivre à l’Elysée comme secrétaire général.

Autre homme du premier cercle, le préfet Michel Gaudin était directeur général de la police nationale (DGPN), et donc en charge des fonds d’enquête, dont les policiers cherchent à déterminer s’ils ont été détournés. Il devait ensuite, durant le quinquennat Sarkozy, être nommé au poste très sensible de préfet de police.

Les deux hommes avaient été convoqués vers 8 heures dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, selon des sources proches de l’enquête. Claude Guéant va être questionné sur les quelque 10.000 euros mensuels de primes non déclarées qu’il aurait perçues entre 2002 et 2004, lorsqu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau.

Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte mi-juin à la suite de la publication d’un rapport des inspections générales de l’administration (IGA) et de la police nationale (IGPN, la «police des polices»), selon lequel ces primes en liquide, puisées dans les «frais d’enquête et de surveillance» des policiers, avaient été remises à cette époque à Claude Guéant.

 

Source : Liberation.fr

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