Comme un lego (Alain Bashung)

Bernanke

Il y a tout l'Olympia de 2008 dans la vidéo ; ). NB Au fait, j'ai fini l'upload, de la Conférence « Le jour d'après... » (...) en format en DVD et Avi.

Bon week-end !

 

 

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Alain Bashung

Alain Baschung, dit Alain Bashung, né le 1er décembre 1947 dans le 14e arrondissement de Paris1 et mort dans la même ville le 14 mars 2009, est un auteur-compositeur-interprète et acteur français.

Après un début de carrière difficile, il rencontre le succès au début des années 1980 avec des morceaux tels que Gaby oh Gaby et Vertige de l'amour, devenant une référence de la scène française.

À partir de son huitième album, Osez Joséphine (1991), il produit davantage de titres connaissant un retentissement commercial moindre, ce qui ne les empêchera pas d'être salués par la critique et son public. Il a sorti douze albums studio et deux posthumes ont vu le jour.

Il est, à égalité avec Matthieu Chedid, le chanteur le plus primé aux Victoires de la musique avec treize victoires obtenues au long de sa carrière2.

Biographie

Jeunesse

Alain Claude Baschung est né d'une mère bretonne, Geneviève Hascoët, ouvrière dans l'usine Renault de Boulogne-Billancourt, et d'un père kabyle, qu'il n'a jamais connu3,4. Sa mère, qui n'a jamais voulu parler à Alain de cette liaison passagère, se marie peu après sa naissance avec Roger Baschung, un boulanger alsacien. Il prend le nom de son beau-père5 et est envoyé, alors qu'il n'a qu'un an, chez les parents de celui-ci, dans les environs de Strasbourg, à Wingersheim, afin de bénéficier de meilleures conditions matérielles6. Alain Bashung passe ainsi son enfance à la campagne dans un milieu modeste et conservateur, avec Oma (Elisabeth Battenstein, née à Düsseldorf, le 26 mars 1897), une grand-mère qui ne parle pas le français4. Son beau-père Roger lui offre pour ses cinq ans un harmonica Rosebud4 qui sera son jouet préféré. L'enfant s'évade de l'ennui et de la solitude à travers la radio, ses premiers émois musicaux sont les valses de Strauss, Wagner ou Kurt Weill6... Enfant de chœur à Wingersheim, il pratique aussi le basket-ball et le cyclisme sur piste7,8. Plus tard, à travers les radios des bases américaines installées en Allemagne, il découvre le rock'n'roll : « J'avais l'impression que chaque morceau m'était adressé personnellement, pour la première fois je me suis senti heureux »9.

Il revient vivre à Boulogne-Billancourt en 1959, chez ses parents. À la suite de l'obtention de son certificat d'études, il reçoit comme cadeau une guitare Lucky 710. Auprès de sa « marraine » Andrée, l'ancienne responsable du personnel et des œuvres sociales chez Renault11, qui l'emmène aux concerts, il découvre les grandes figures de la chanson française, Édith Piaf, le rock américain de Gene Vincent, écoute à la radio Buddy Holly, qui deviendra un modèle, Elvis Presley4.

À partir de 1963, et tout en suivant des études à l'école nationale de commerce4, il forme avec Mike Larie, un copain de cette même école, le groupe éphémère Les Dunces (en français : « les cancres »), au registre composé de reprises de morceaux country, folk et rockabilly. Le groupe se produit l'été 1963 à Royan, puis l'hiver à Méribel. En 1965, il abandonne ses études de comptabilité après avoir obtenu son BTS4, à la suite d'un stage dans un bureau du service financier de Rhône-Poulenc. Il décide alors de devenir musicien, alors même que, ayant coupé les ponts avec sa famille depuis l'âge de seize ans, il habite chez des amis. Il continue avec les Dunces à jouer, essentiellement dans les bases américaines7, mais dans les restaurants, les hôtels de province. Un ami de sa marraine Andrée, régisseur à l'ORTF pour les shows d'Henri Salvador, lui ouvre les portes du music-hall.

Source : Wikipedia.org